Open University of Mauritius : éléments compromettants contre la chargée de cours de français

 

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Un Fact Finding Committee interne institué à l’Open University of Mauritius a mis en lumière des propos tenus par une chargée de cours. Ces éléments qualifiés de compromettants ont poussé l’institution à mener une enquête plus approfondie. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Kaviraj Sukon, a donné la garantie qu’il n’y aura pas de Cover-Up et que les actions appropriées seront prises.

Annabelle Savabaddy a interpellé le ministre de l’Enseignement supérieur, Kaviraj Sukon, sur les allégations de discrimination de la part d’une chargée de cours à l’Open University of Mauritius (OUM). Le ministre a indiqué que l’institution a mis sur pied un Fact Finding Committee interne pour enquêter sur ces allégations.

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Des enregistrements des cours sur le Learning Management System de même que les procédures de correction ont été passés en revue. Un rapport préliminaire a identifié des éléments compromettants. Le comité a donc recommandé des investigations plus poussées.

Un nouveau comité d’investigations sera mis sur pied, suivant les conseils légaux. Le ministère supervisera toute la procédure. Kaviraj Sukon a précisé que de tels comportements sont en contradiction avec l’article 16 de la Constitution, garantissant l’égalité. De même, l’Open University of Mauritius Act exige l’intégrité académique.

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Le ministre a ainsi donné la garantie qu’il n’y aura pas de Cover-Up dans cette affaire. « Chaque allégation sera examinée en profondeur et dans la transparence. Les conclusions seront rendues publiques au sein de cette Assemblée. Aucune partie ne sera protégée et rien ne sera étouffé. La vérité sera établie », rassure-t-il.

Kaviraj Sukon a également donné l’assurance que la justice sera appliquée dans toute sa rigueur. « Si les allégations sont avérées, les actions appropriées seront prises, incluant la suspension ou le renvoi. Aucune qualification, aucun statut, aucune position ne protègera quiconque aura été reconnu coupable de racisme, de discrimination ou de harcèlement », poursuit-il.

Le ministre souligne que le gouvernement applique la tolérance zéro et que tout comportement similaire dans une institution supérieure, sera passible de la même sanction. « Nous ne tolèrerons aucun acte qui pourrait semer la division, saper nos valeurs constitutionnelles ou compromettre notre système éducatif et son intégrité. Je tiens à rassurer les étudiants/étudiantes et les parents. Personne ne sera pénalisé sur le plan académique du fait de ces plaintes ou de l’enquête », dit-il encore.
Il ajoute que l’université prend les mesures nécessaires pour garantir que les étudiants/étudiantes ne soient pas lésé/es pour s’être manifesté/es. Des dispositions alternatives, des évaluations équitables, des services de soutien et une protection contre les représailles sont assurés. « Toutes les mesures indispensables seront prises pour préserver l’intégrité académique, garantir justice et maintenir la confiance du public », assure Kaviraj Sukon.

 

 

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