À Trianon — Mahen Goondea : « Les anciens quartiers des travailleurs engagés seront restaurés »

Le ministre des Arts et de la Culture, Mahen Goondea, a annoncé l’intention de son ministère de procéder à la restauration des anciens quartiers des travailleurs engagés, à Trianon, avec la collaboration des partenaires. C’était jeudi, à l’issue d’une visite des lieux, en compagnie de la Chief Whip du gouvernement, Stéphanie Anquetil, des cadres supérieurs de son ministère, du ministère du Logement, de la municipalité de Quatre-Bornes, et de l’Aapravasi Ghat Trust Fund (AGTF).
Mahen Goondea a exprimé son admiration pour le site et le bâtiment et a noté qu’ils recèlent « un gros potentiel d’accueil d’événements culturels et éducatifs », comme la célébration du Geet Gawaï, en soirée. Dans cette optique, il a annoncé que le ministère de tutelle entreprendra la restauration des lieux et leur donnera « leurs vraies valeurs culturelles et historiques ». Car, constate-t-il, « ils sont quelque peu négligés ». Il a aussi soulevé la question d’accès au site qui demeure difficile. Il a indiqué qu’une rencontre avec les autorités appropriées est prévue la semaine prochaine pour trouver une solution à l’amiable.
La visite du ministre Goondea s’inscrit dans le cadre des efforts de son ministère pour « reconnaître et sauvegarder le patrimoine tangible et intangible lié à l’engagisme ». Ces anciens quartiers de Trianon, tout comme le Vagrant Depot de Grande-Rivière-Nord-Ouest et d’Antoinette Phooliyar à Barlow, font partie des sites les plus importants du genre, notamment parce que « it is the only well-reserved and complete structure from that era », a-t-il fait ressortir.
Les anciens quartiers des travailleurs engagés de Trianon comptent 15 chambres construites entre 1860 et 1870 et font partie du Trianon Sugar Estate. Contrairement aux habitations typiques des travailleurs engagés qui étaient des huttes de chaume et des baraquements construits en terre, bois, bouse de vache et paille de roseau, ces quartiers étaient construits en pierre. Des recherches archéologiques récentes suggèrent que ces baraquements pouvaient être réservés aux sirdars ou aux superviseurs.

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