Plastique à usage unique : « Aucun recul sur l’interdiction », affirme Bhagwan

Le ministre de l’Environnement, de la Gestion des déchets solides et du Changement climatique, Rajesh Bhagwan, et la ministre déléguée, Joanna Bérenger, se sont exprimés lors d’une conférence de presse afin de dissiper toute confusion autour des décisions prises en Conseil des ministres, le vendredi 28 novembre, concernant le Control of Single Use Plastic Products et le système de permis avec conditions pour l’emballage local des produits alimentaires et les produits importés préemballés dans des contenants non biodégradables.

- Publicité -

Rajesh Bhagwan a tenu à rassurer les consommateurs, les importateurs et les producteurs. « Il n’y a aucun retour en arrière sur le dossier du plastique. Il n’y a ni recul, ni relâchement », a-t-il affirmé.

Le ministre a précisé qu’un communiqué avait été publié lundi pour accompagner ce document. Il a martelé que le gouvernement n’a pas réintroduit les bols, couteaux ou cuillères en plastique. « Tout ce qui est interdit reste interdit », a-t-il insisté.

- Publicité -

Il a rappelé que la loi sur les Single Use Plastic Products est entrée en vigueur en 2020. Toutefois, face aux difficultés rencontrées par certaines entreprises, le gouvernement a accordé trois périodes de moratoire successives : du 15 janvier 2021 au 14 janvier 2022, du 15 janvier 2022 au 14 janvier 2023, puis du 15 janvier 2023 au 14 janvier 2025.

Dix types de produits en plastique ont déjà été interdits, notamment les couteaux, les bols et les cuillères. En revanche, pour d’autres articles comme les barquettes pour la viande, les contenants pour produits alimentaires, la margarine, les glaces, les produits cuits et précuits, aucune alternative adaptée n’est encore disponible, en raison des normes sanitaires à respecter. Le ministre a confirmé que la décision du ministère concernant ces articles n’a pas changé. Une extension est demandée car ce moratoire reste nécessaire.

- Advertisement -

Rajesh Bhagwan a aussi lancé un appel aux producteurs disposant d’alternatives viables, les invitant à venir avec des propositions concrètes. Il a souligné qu’une feuille de route est en place, car le remplacement du plastique touche à la fois l’économie et la protection de l’environnement.

Enfin, un autre point préoccupant a été soulevé , à ce jour, les autorités ne disposent pas de données précises sur la quantité de plastique qui entre dans le pays, faute de base de données fiable.

- Publicité -
EN CONTINU
éditions numériques