Une opération policière s’est déroulée mardi après-midi, dans un salon de beauté et de massage situé au premier étage d’un immeuble de trois étages, rue Emmanuel Anquetil, à Port-Louis. L’intervention, menée vers 14h55 par une équipe dirigée par l’inspecteur Mungroo, et comprenant plusieurs officiers, a été effectuée en vertu d’un mandat de perquisition émis d’urgence par un officier supérieur de police, sur la base d’informations jugées crédibles concernant des activités sexuelles illégales et la tenue présumée d’une maison de débauche.
Sur place, les enquêteurs ont rencontré une employée du salon, âgée de 42 ans, qui a déclaré travailler comme massothérapeute et assister la propriétaire des lieux. Après lui avoir expliqué le contenu du mandat et le but de leur présence, les policiers ont entrepris une fouille complète des locaux en sa présence. Au cours de la perquisition, plusieurs articles ont été saisis à proximité du comptoir de réception, notamment des sex-toys, deux boîtes de préservatifs, un tube de gel lubrifiant, ainsi qu’une somme de Rs 2 800, soupçonnée de provenir d’activités illicites.
Interrogée sur ces découvertes, la femme aurait indiqué que ces objets appartenaient à la propriétaire du salon et qu’ils étaient destinés à des clients, hommes et femmes, dans le cadre de relations sexuelles tarifées. Elle a ajouté que l’argent trouvé sur place était déjà présent avant son arrivée au travail.
Les policiers ont également mis la main sur plusieurs carnets utilisés comme registres et répertoires téléphoniques, ainsi que des reçus de paiement. La fouille s’est ensuite poursuivie dans les autres pièces de l’établissement, où plusieurs lingeries féminines et vêtements suggestifs ont été découverts, notamment des sous-vêtements, soutiens-gorge et strings.
Face aux éléments recueillis, la suspecte a été arrêtée pour tenue présumée de maison de débauche et possession d’articles liés à des activités sexuelles illégales. Elle a été conduite au poste de police de Fanfaron pour la suite de l’enquête.
Sur ordre de l’ASP Doomun, elle a ensuite été placée en détention au poste de police de Midlands. L’enquête se poursuit afin d’identifier d’autres personnes susceptibles d’être impliquées dans cette affaire.

