Maurice a réduit substantiellement son empreinte carbone (Hydrochlorofluoro Carbon- HCFC), passant de huit tonnes en 2013 à 1,81T l’année dernière. Le ministre de l’Environnement, Kavy Ramano, a rappelé que Maurice est signataire du Protocole de Montréal depuis 1992 et que « des projets mis à exécution sous l’HCFC Phase-out Management Plan ont permis à notre pays d’arriver à ces résultats ». Il avance également que son ministère mène des opérations et des campagnes de sensibilisation pour traquer les business illégaux utilisant des substances nocives pour la couche d’ozone.
Profitant d’un événement lié au World Ozone Day à la mairie de Port-Louis lundi, le ministre a exprimé son appréciation des efforts consentis par le secteur privé, les ONG et la société civile, qui ont permis au gouvernement d’atteindre cet objectif de réduction de carbone.
Il a ensuite rappelé qu’un trou dans la couche d’ozone avait été découvert pour la première fois au-dessus de l’Antarctique en 1985 et que, deux ans plus tard, plusieurs pays étaient venus de l’avant avec le protocole de Montréal, au Canada, pour réguler la production globale des substances nuisant à la couche d’ozone. « Selon la NASA, le trou se réduit et reviendra à son état normal vers 2066 en Antarctique, en 2045 dans l’Arctique, et en 2040 pour le reste du monde. »
De son côté, Lisa Simrique Singh, Resident Coordinator des Nations Unies à Maurice, a salué la réussite de cet accord qui, selon elle, « a permis de sauvegarder la couche d’ozone en éliminant jusqu’à 99% des substances interdites (ozone-depleting substances), comme rapporté par l’UN Scientific Assesment Panel ». Elle a aussi fait l’éloge du gouvernement mauricien, qui a pris des mesures, selon elle, pour protéger la planète.
Le lord-maire, Mamode Issop Nujurally, a pour sa part mis l’accent sur les conséquences du changement climatique dans le monde. Pour mieux sensibiliser la population sur la question, le ministère de l’Environnement organise des ateliers de travail, des trainings, des programmes médiatiques et des causeries dans divers centres communautaires.