Ramassage d’ordures et pollution : Laisser-aller à la cybercité

Si le fléau des stationnements sauvages a quasiment disparu le long des trottoirs et des routes de la cybercité d’Ébène après plus d’une décennie, le constat demeure de moins en moins reluisant en ce qu’il s’agit de la gestion de l’environnement qui se traduit par l’accumulation de déchets sur des rues, trottoirs, terre-pleins et terrains en friches de la première technopole de l’île. L’état de décomposition des déchets laisse même penser que les éboueurs jouent aux abonnés absents depuis plusieurs mois.

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En décembre 2022, Landscope Mauritius, propriétaire des terrains de la cybercité, s’est associée à The Coca-Cola Foundation ainsi que l’ONG Mission Verte pour installer six points de collecte de déchets recyclables dans la région. Une initiative fort louable qui ne se reflète, pourtant, pas sur le terrain, compte tenu du triste spectacle qui s’offre dans les quatre coins du quartier d’affaires où un nombre incalculable de bouteilles en plastique et d’autres déchets du même type traînent çà et là. En attestent ces amas de feuilles et de branches mortes éparpillées sur la large bande de terre jouxtant l’autoroute B1 et les bâtiments de  Nexteracom et du Haut-commissariat de l’Inde, il semble que le ramassage des ordures est au point mort depuis des lustres autour de ce périmètre fréquenté quotidiennement par des milliers de salariés. Ces dizaines de carrés de fleurs vides ou envahis de mauvaises herbes font également peine à voir, au même titre que l’amoncellement conséquent de déchets en tout genre sur un terrain en friche sis devant le bâtiment The Catalyst.

À qui la faute ?  La CEO de Landscope Mauritius, Neila Hanoomanjee nous a répondu sans détours : « Landscope Mauritius est uniquement propriétaire des terrains de la cybercité.

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L’ensemble du réseau des voies de circulation du domaine public – qui englobe l’entretien des lampadaires, des trottoirs, caniveaux, parkings, le ramassage des ordures, la signalisation routière et les panneaux de signalisation liés au code de la route – tombe sous la responsabilité de la mairie de Quatre-Bornes. Le terrain en friche jonché d’ordures, en face  du bâtiment The Catalyst, appartient à l’ambassade d’Arabie Saoudite à laquelle on a envoyée des lettres pour qu’elle fasse le nécessaire.

Les propriétaires des bâtiments doivent aussi jouer le jeu en veillant à ce que leurs sites et les alentours restent propres. »

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Les propriétaires d’Alexander House devraient prendre bonne note des conseils prodigués par Neila Hanoomanjee en faisant en sorte d’apporter des solutions à un fléau lié à l’écoulement de cette eau fétide découlant du système d’évacuation d’eaux usées de leur bâtiment qui inonde un canal et qui dégage une forte odeur nauséabonde. Cette accumulation de matières fécales et de détritus favorise le pullulement d’insectes, source de nuisances pour les piétons. Week-End en avait fait état… dans édition du 12 juin 2022.

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