Divali (Deepavali) a été officiellement inscrit au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO en 2025, lors de la 20ᵉ session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel organisée au Red Fort à New Delhi, en Inde. Cette décision a été annoncée le 10 décembre 2025, faisant de Divali l’un des éléments culturels vivants reconnus pour leur importance sociale, culturelle et spirituelle sur la scène mondiale
L’inscription de Divali au patrimoine culturel immatériel de l’humanité consacre l’une des plus anciennes et des plus symboliques célébrations du monde. Cette reconnaissance internationale dépasse largement le cadre d’une simple fête : elle honore un héritage vivant, un ensemble de traditions, de gestes, de récits et de valeurs transmis depuis des millénaires.
Divali, célébré par des millions de personnes sur plusieurs continents, a toujours porté un message simple mais puissant : la victoire de la lumière sur l’obscurité, de la connaissance sur l’ignorance, de l’espérance sur les épreuves du quotidien. En rejoignant le registre prestigieux de l’UNESCO, cette fête s’élève aujourd’hui au rang de trésor universel, digne d’être protégé, valorisé et transmis aux générations futures.
Un patrimoine vivant qui rassemble
Divali n’appartient pas à un seul pays, ni à une seule communauté : il unit, il rassemble, il traverse les frontières. Dans chaque maison où brillent les diyas, dans chaque préparation de mithai, dans chaque cour décorée de rangolis, c’est toute une culture qui s’exprime. Les rituels – qu’ils soient familiaux, spirituels ou communautaires – forment un langage commun fait de lumière, de paix et de partage.
Maurice, où Divali est célébré avec une ferveur particulière, voit dans cette reconnaissance un hommage aux générations qui ont préservé et enrichi ces traditions. Ici, Divali est plus qu’un festival : c’est un moment de communion nationale, un temps d’ouverture et d’hospitalité où les familles partagent gâteaux, présents et sourires, dans un esprit d’unité profondément mauricien.
En intégrant Divali à la liste du patrimoine culturel immatériel, l’UNESCO salue la richesse culturelle d’une pratique qui a su évoluer sans perdre son essence. Cette inscription met en lumière la dimension éducative, sociale et identitaire de la fête : elle rappelle l’importance de préserver les savoir-faire traditionnels, d’encourager la transmission aux plus jeunes et de maintenir vivante une culture façonnée par les récits, la musique, la cuisine et la spiritualité.
Cette reconnaissance renforce également la visibilité internationale de Divali. Elle encourage les États, les institutions et les communautés à investir dans la sauvegarde de ce patrimoine fragile mais essentiel, qui repose avant tout sur la mémoire et la participation des peuples.
Une source de fierté pour l’Inde, Maurice et le monde
Pour Maurice, cette nouvelle reconnaissance a une portée symbolique profonde. Dans ce pays où cohabitent de multiples traditions culturelles, Divali est l’un des moments les plus attendus et les plus fédérateurs. L’inscription de cette fête au patrimoine mondial vient rappeler la capacité du pays à faire de la diversité un socle d’unité, un pilier de la nation.
Elle rappelle aussi le rôle essentiel des communautés qui, par leur dévouement, leurs pratiques et leur attachement aux valeurs de Divali, ont contribué à inscrire durablement cette fête dans l’âme mauricienne.
En devenant un patrimoine universel, Divali ne change pas de nature : il amplifie son éclat. Il porte désormais une responsabilité nouvelle – celle d’inspirer, d’enseigner, d’unir. À travers ses lumières, ses chants, ses parfums et ses récits, cette fête millénaire continue de transmettre un message intemporel : celui d’un monde où la lumière triomphe toujours, même dans les nuits les plus profondes.
Ainsi, Divali n’éclaire plus seulement les maisons et les cours ; il illumine désormais, officiellement, le patrimoine commun de l’humanité.

