Redundancy Board Waterpark : demande officielle de fermeture

La SIT Leisure Park Limited, propriétaire du Waterpark de Belle-Mare, vient de faire une demande officielle de fermeture auprès du Redundancy Board (RB) suite à des difficultés financières. La SIT Leisure Park Ltd., une filiale de la Sugar Investment Trust, emploie actuellement 48 employés. La compagnie avance qu’elle compte redéployer 47 de ses employés dans d’autres filiales.

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À l’appel de l’affaire, hier, le président du Redundancy Board, Rashid Hossen, a exigé plus de détails et de précisions concernant ces redéploiements, puis que l’officier responsable de la section de Food and Beverages de la compagnie conteste la demande de fermeture du parc aquatique de Belle-Mare et réclame en contrepartie des indemnités pour licenciement économique injustifié. L’affaire va être ainsi écoutée sur le fond le 8 septembre.

La SIT Leisure Park Limited est le propriétaire de Splash N Fun Leisure Park. Elle a investi en 2018 de Rs 350 millions dans la rénovation et la remise à neuf du parc aquatique à partir d’une injection de capitale de Rs 125 millions et un emprunt bancaire de Rs 250 millions.

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Depuis sa réouverture en 2019, Splash N Fun Leisure Park roule à perte et ses revenus sont utilisés essentiellement pour rembourser les emprunts. L’avènement du Covid-19 a corsé l’addition et contribué à fragiliser davantage la situation financière de ce parc d’attraction qui avait été forcé de mettre la clef sous les paillassons pendant 18 mois. A ce jour, Splash N Fun Leisure Park est devenu financièrement insoutenable, d’où la décision le 7 mai du conseil d’administration du SIT de procéder à la fermeture permanente du parc aquatique. Les employés, à travers l’Artisans and General Workers Union (AGWU), furent par la suite informés de la décision de fermer définitivement ce parc d’attraction.

Dans sa plainte déposée au Redundancy Board, l’officier responsable de la section Food and Beverages affirme que l’employeur n’a pas respecté la section 72(I|) (a) la section 72(1) (c) de la Workers Rights Act car aucune négociation n’a été engagée lui avec alors que les 47 employés sont redéployés. Il demande ainsi à cette instance de statuer sur sa demande pour des indemnités de licenciement équivalentes à environ Rs 2 millions.

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