Religion – Divali : les préparatifs vont bon train

Divali est l’une des plus belles fêtes hindoues célébrées à Maurice. Et lundi, jour de la fête, ce sera une occasion de redécouvrir le partage et la solidarité entre voisins. Divali marque aussi la victoire du bien sur le mal, de la lumière sur les ténèbres, et témoigne de l’harmonie entre les différentes composantes de la société mauricienne. Il s’agit d’une fête de partage avec la distribution des gâteaux préparés à la maison ou achetés dans les commerces.

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À cette occasion, les familles mauriciennes nettoient leurs maisons de fond en comble et les décorent avec des rangolis (dessins colorés sur le sol). Elles allumeront des milliers de diyas (lampes en terre cuite) et des lampions électriques pour honorer Lukshmi, déesse de la richesse et de prospérité. D’après la tradition hindoue, cette fête marque le retour triomphal de Shri Ram à Ayodhya après avoir vaincu le démon Ravana. Les lumières symbolisent aussi la lumière intérieure qui éclaire notre âme.

Le Divali est célébré sur plusieurs jours. Le Dhanteras est célébré aujourd’hui et l’achat d’ustensiles neufs, d’or et de bijoux est considéré comme propice. Lundi, c’est le Divali et le Narak Chaturdashi et le 22 octobre sera célébré le Govardhan Puja. Les festivités prennent fin le 23 octobre avec le Bhai Dooj. Lundi, Lukshmi, la déesse de la fortune, de la prospérité et de l’abondance sera vénérée. Des hymnes védiques en son honneur seront récités et les dévots allumeront des milliers de diyas pour chasser l’obscurité dans les cœurs et les esprits mais aussi pour célébrer la victoire du bien sur le mal. La nuit de Divali se veut magique du fait de la profusion de lumières dans laquelle baigneront les Mauriciens de toutes les communautés. Lampes en terre cuite et lampions électriques illumineront ainsi les foyers.

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Divali, symbole de partage et d’osmose culturelle, est une fête qui réunit les Mauriciens, tout en permettant l’échange des vœux et de douceurs, contribuant au brassage de cultures. Nombreux sont ceux qui vont s’approvisionner en gâteau et autres sucreries qu’ils partageront ensuite avec leurs amis et voisins.

À part le traditionnel gâteau patate, selon Bhushan Ramessur, le propriétaire de Bombay Sweet Mart à Port-Louis, les gens ont une préférence pour les barfis, halwas, gulab jamoon, ladoos, mawas samoussas ainsi que de nouvelles variétés dont les kaju anarkali, kaju strawberry, kaju roll et kaju fruit cake. Malgré une augmentation de prix des matières premières dont le sucre, la demande est toujours là, a indiqué Bhushan Ramessur.
Du côté de Jain’s Little India au Tribeca Mall géré par Anupam Jain, on note déjà une longue file d’attente pour s’approvisionner en gâteaux de toutes les couleurs et parfums. L’ouverture de l’enseigne a eu lieu mercredi avec une exposition, de la musique et la distribution de douceurs.

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