Le dernier Construction Price Index publié par Statistics Mauritius pour le deuxième trimestre 2025 confirme une tendance prudente mais réelle : les coûts de construction continuent d’augmenter, mais à un rythme plus maîtrisé. L’indice, base 2018, atteint 145,5 points en juin 2025, soit une hausse de 0,3 % sur le trimestre et de 5,9 % sur un an. Après une période de forte volatilité, le secteur semble s’orienter vers une phase de stabilisation, même si certaines pressions persistent sur les matériaux clés.
Une hausse continue mais contenue
Entre avril et juin 2025, l’indice des prix à la construction d’une maison individuelle a progressé de manière modérée. En avril, la hausse n’a été que de 0,1 %, tirée par le renchérissement du mortier, des carreaux et des matériaux de plomberie. En mai, la stabilité a prévalu, les baisses des barres d’acier (-3,5 %) et du bois de charpente (-2,2 %) compensant la flambée du ciment (+5 %). En juin, une reprise a été observée, avec une hausse de 0,3 %, due notamment à l’augmentation des prix de l’aluminium (+2,1 %), de la peinture et des installations sanitaires.
Cette évolution lente, presque plate, traduit un certain équilibre retrouvé après les tensions de 2023–2024, lorsque la reprise de la demande post-pandémie et les coûts de fret avaient fait exploser les prix des intrants.
Matériaux : un équilibre fragile
Les données détaillées montrent que le poste “matériaux” reste le principal moteur de l’inflation dans la construction. Les hausses du ciment, du mortier prêt à l’emploi et de la peinture se poursuivent, bien que modérées. Les importateurs signalent un allègement sur certains produits, notamment le carrelage et le granite, en raison de la baisse des coûts de transport maritime.
À l’inverse, les matériaux métalliques — notamment l’acier et l’aluminium — demeurent volatils. Leurs fluctuations, largement liées aux cours mondiaux et à la demande asiatique, continuent d’introduire une incertitude dans les devis des entrepreneurs. Dans un contexte où près de 70 % des intrants de la construction sont importés, le secteur reste donc fortement exposé aux chocs extérieurs.
Main-d’œuvre et équipements : la pression sociale monte
Le sous-indice du “Hire of plant” (location d’engins) n’a progressé que de 0,1 % en avril avant de se stabiliser, mais les professionnels du bâtiment soulignent une autre tension : la rareté de la main-d’œuvre qualifiée. Les salaires dans le secteur, non intégrés directement à l’indice, ont connu des hausses significatives, amplifiées par les révisions salariales récentes et la migration de nombreux artisans vers des secteurs plus stables ou vers l’étranger.
Le résultat : un double effet de ciseau entre des coûts fixes élevés et des marges en contraction, surtout pour les petites entreprises du bâtiment.
Une filière toujours soutenue par la demande résidentielle
Malgré ces pressions, la demande en logements individuels reste solide. Les projets de morcellements, de smart cities et les programmes publics de logement social continuent de dynamiser la demande, même si les délais d’exécution s’allongent. Les investisseurs privés, eux, restent attentifs aux coûts de financement, mais la stabilité des taux d’intérêt contribue à maintenir l’activité.
À moyen terme, la croissance du secteur pourrait se stabiliser autour de 3 % à 4 % par an, selon les projections des économistes, à condition que les prix des matériaux importés ne repartent pas à la hausse.
Perspectives : prudence, mais optimisme mesuré
Pour le second semestre 2025, plusieurs signaux incitent à la prudence. D’un côté, la baisse des tarifs maritimes et la détente progressive sur les marchés de matières premières devraient contribuer à freiner la hausse des coûts. De l’autre, les marges des entreprises restent fragiles, et la moindre perturbation géopolitique ou logistique pourrait relancer l’inflation importée.
Le secteur de la construction reste ainsi un baromètre fidèle de l’économie mauricienne : sensible, réactif, mais résilient.
Et si la flambée des prix semble derrière nous, la route vers une stabilisation durable passe désormais par une meilleure maîtrise des intrants, une montée en compétence de la main-d’œuvre locale et une diversification des sources d’approvisionnement.
Construction/Renovation (2)
La rénovation gagne du terrain dans un secteur en quête d’équilibre
Alors que les nouveaux chantiers résidentiels ralentissent, la rénovation et la réhabilitation des bâtiments existants s’imposent comme le nouveau moteur d’activité. L’indice, base 2018, atteint 145,5 points en juin 2025, traduisant une hausse de 0,3 % sur le trimestre et de 5,9 % sur un an.
Cette progression modérée, après des mois de flambée des prix, illustre un changement de cap : le secteur se réinvente autour de la durabilité, des rénovations et de la mise aux normes énergétiques.
Des coûts plus stables, mais toujours sous surveillance
De avril à juin 2025, l’indice des prix de construction a évolué de façon maîtrisée. En avril, la hausse limitée à 0,1 % a été portée par le mortier, les carreaux et la plomberie. En mai, la stabilité a dominé, tandis qu’en juin, une nouvelle hausse de 0,3 % a été observée, due aux prix de l’aluminium, de la peinture et des sanitaires.
Cette stabilisation progressive est perçue comme un signal positif pour les ménages et propriétaires qui privilégient désormais les extensions, les réaménagements intérieurs et la rénovation d’anciens logements plutôt que les projets neufs, plus coûteux.
Matériaux : la prudence reste de mise
Les matériaux de finition — peinture, carrelage, éléments sanitaires — affichent encore des hausses, mais à un rythme plus faible. Les professionnels constatent aussi une meilleure disponibilité des produits, après les tensions sur les chaînes d’approvisionnement en 2023 et 2024.
L’acier et l’aluminium, en revanche, demeurent sujets à des variations liées aux cours internationaux. Ces fluctuations influencent directement les devis, y compris pour les rénovations, qui nécessitent de plus en plus de composants métalliques et de structures légères.
Rénovation : un levier de résilience
Face à la hausse des coûts du neuf, les ménages et entreprises locales privilégient de plus en plus la modernisation des bâtiments existants : rénovation des toitures, amélioration énergétique, transformations intérieures, adaptation des logements anciens aux normes de confort et d’efficacité. Cette mutation du marché soutient une activité plus diffuse, mais durable, dans les métiers de la finition et des petits travaux.
Les travaux de réhabilitation participent aussi à la transition écologique du secteur, en réduisant la consommation de matériaux neufs et les émissions liées à la construction.
Main-d’œuvre et savoir-faire : un enjeu clé
La rareté de la main-d’œuvre qualifiée continue toutefois de freiner l’élan du secteur. Les salaires, en hausse, pèsent sur les coûts globaux, tandis que le manque d’artisans expérimentés dans la rénovation — électriciens, carreleurs, menuisiers — retarde certains projets.
Cette tension souligne la nécessité d’une montée en compétences et d’une valorisation des métiers techniques, essentiels à la modernisation du parc immobilier mauricien.
Perspectives : une normalisation attendue
Pour la deuxième moitié de 2025, les indicateurs laissent entrevoir une phase d’accalmie : la baisse des coûts de transport maritime et la stabilisation des marchés de matières premières devraient contribuer à contenir les prix.
Mais la dépendance du pays à l’importation reste un risque, tout comme la vulnérabilité du secteur face aux aléas géopolitiques.
La rénovation apparaît ainsi comme la voie d’avenir du bâtiment mauricien : plus économe, plus durable et mieux adaptée aux contraintes économiques actuelles.
Le secteur, longtemps dominé par les grands chantiers, entre dans une nouvelle ère — celle de la transformation intelligente du bâti existant.
Construction/ renovation
Repeindre sa maison : les tendances été 2025
Pour repeindre sa maison à Maurice cet été 2025, plusieurs tendances chromatiques s’imposent, inspirées à la fois du climat tropical, de la lumière intense de l’île et d’un retour à la naturalité dans les choix décoratifs.
Voici quelques pistes à envisager selon le style et l’exposition de votre habitation :
- Les teintes naturelles et apaisantes
La chaleur et l’humidité mauriciennes favorisent les tons clairs et ventilés, qui réfléchissent la lumière et réduisent la sensation de chaleur :
- Blanc cassé, sable clair, lin ou coquille d’œuf : intemporels, ils agrandissent les volumes et s’accordent à tout environnement.
- Beige rosé, taupe clair ou grège : parfaits pour une maison côtière ou de montagne, ils apportent une élégance discrète.
- Vert sauge et bleu brumeux : très en vogue, ces tons naturels évoquent la mer, la forêt et les champs de canne.
Astuce :combinez un mur principal neutre et une façade d’accent (porte ou encadrement) dans un ton plus soutenu pour un effet chic sans excès.
- Les couleurs tropicales revisitées
Pour les maisons plus exposées au soleil ou situées en bord de mer, les couleurs vives reprennent leur place — mais dans des nuances plus feutrées :
- Terracotta doux, corail poudréou ocre chaud : des teintes qui rappellent la terre volcanique et les couchers de soleil mauriciens.
- Bleu lagonou turquoise clair : parfaits pour les zones de piscine et les murs extérieurs abrités.
- Jaune vanille ou citron doux : à utiliser avec modération pour dynamiser une entrée ou un patio.
Astuce :associez-les à des boiseries blanches ou anthracite pour moderniser le rendu sans le rendre criard.
- Les teintes modernes et urbaines
Dans les quartiers plus récents ou pour des maisons au design contemporain :
- Gris clair, perle, graphite ou anthracite : apportent sobriété et élégance, notamment sur les encadrements ou les toitures.
- Bleu ardoise ou vert olive foncé : parfaits pour les murs de jardin ou les façades secondaires.
Astuce :pour éviter un effet trop industriel, adoucissez le tout avec des éléments en bois ou en pierre naturelle.
- Prendre en compte la lumière et l’entretien
- Les façades orientées plein nord ou ouest(souvent les plus exposées) doivent privilégier des teintes claires pour limiter l’échauffement.
- Les maisons proches du littoralbénéficieront de peintures plus résistantes au sel et à l’humidité.
- Les intérieurs, quant à eux, peuvent se permettre des teintes plus profondes, car la lumière mauricienne les révèle sans les assombrir.
- L’harmonie avant tout
La tendance 2025 est à la sobriété élégante et à l’harmonie entre intérieur et extérieur.
Les tons inspirés de la nature mauricienne — sable, lagon, bois, roche — s’accordent parfaitement à la végétation tropicale environnante et valorisent l’architecture locale.
Hors-texte 1
Palettes de couleurs pour trois styles de maisons à Maurice
Repeindre sa maison à Maurice cet été, c’est aussi jouer avec la lumière éclatante, les reflets de l’océan et la végétation luxuriante. Voici trois palettes conçues pour s’accorder avec le climat mauricien, la nature environnante et le caractère architectural de chaque style de maison.
- Maison coloniale mauricienne
Élégante, ombragée par des varangues, elle privilégie les teintes claires, les contrastes doux et les rappels naturels.
Palette recommandée :
- Façade principale :blanc nacré, ivoire ou beige clair
- Boiseries et varangues :vert olive doux, bleu gris ou gris perle
- Volets et encadrements :vert amande, bleu indigo ou gris graphite
- Accents décoratifs :teinte bois clair ou ocre léger pour rappeler les anciennes cases créoles
Effet recherché :fraîcheur, élégance et authenticité tropicale.
Conseil :utilisez une peinture satinée résistante aux UV pour préserver l’éclat sous le soleil intense.
- Maison moderne tropicale
Structure épurée, lignes droites et grands volumes ouverts : ce style mise sur le contraste entre la minéralité et la nature.
Palette recommandée :
- Façade principale :gris clair, beige sable ou blanc cassé
- Murs d’accent / terrasses :gris ardoise, taupe chaud ou terre cuite douce
- Menuiseries et garde-corps :noir mat, graphite ou brun café
- Touches végétales :vert eucalyptus, vert sauge ou bleu océan pour les zones d’extérieur
Effet recherché :équilibre entre modernité et apaisement.
Conseil :les teintes minérales mettent en valeur les plantes tropicales et les matériaux naturels (pierre, bois, béton ciré).
- Villa côtière contemporaine
Face à la mer ou dans les zones littorales, la villa balnéaire s’inspire du lagon et de la lumière maritime.
Palette recommandée :
- Façade principale :blanc de corail, crème sable ou gris brume
- Murs d’accent :bleu lagon, turquoise doux ou vert d’eau
- Menuiseries :blanc pur ou gris perle
- Détails extérieurs :bois flotté, ton sable chaud ou pierre naturelle beige
Effet recherché :sérénité et luminosité, en parfaite continuité avec le paysage marin.
Conseil :privilégiez les peintures marines résistantes au sel et à l’humidité.
Tendances communes à 2025
- Retour aux tons naturels et harmonieux : verts doux, beiges, gris chauds et bleus atténués.
- Accent sur la durabilité : peintures à base d’eau, résistantes aux intempéries et plus respectueuses de l’environnement.
- Contraste subtil entre mat et satiné pour jouer avec la lumière sans agressivité.
Les maisons-conteneurs à Maurice — Quand l’écologie rencontre l’ingéniosité locale
Longtemps réservées aux architectes audacieux et aux projets expérimentaux, les maisons-conteneurs s’imposent désormais comme une véritable alternative résidentielle à Maurice. Nées du recyclage des conteneurs maritimes, elles allient modularité, rapidité de montage et démarche écologique — autant d’atouts qui séduisent dans un contexte où le logement devient un défi majeur.
Réutiliser un conteneur de transport pour en faire un espace de vie : le concept, apparu dans les années 2000, s’est diffusé dans le monde entier. À Maurice, il commence à se matérialiser sous l’impulsion de quelques entrepreneurs et architectes qui y voient une solution durable face à la flambée des prix de la construction. Les chantiers de maisons-conteneurs se multiplient discrètement, portés par des particuliers en quête d’un habitat plus accessible et personnalisable. L’idée d’une maison robuste, rapide à ériger et respectueuse de l’environnement trouve un écho particulier sur une île où chaque mètre carré compte.
Une tendance mondiale qui prend racine à Maurice
Dans un marché immobilier saturé et inégal, la maison-conteneur présente plusieurs avantages. Sa structure en acier corten, extrêmement solide, résiste bien aux vents cycloniques. Elle se prête à une grande créativité architecturale : on juxtapose ou superpose les modules pour créer des volumes modernes, des terrasses ou des ouvertures panoramiques.
Mais son atout majeur reste le coût : selon les finitions choisies, une maison-conteneur peut revenir 20 à 40 % moins cher qu’une construction en béton. De plus, la durée des travaux est considérablement réduite : un modèle simple peut être livré et installé en quelques semaines.
Design, écologie et confort tropical
À l’heure où la conscience écologique progresse, l’idée de réutiliser un conteneur maritime au lieu de produire du béton séduit. Moins de déchets, moins d’émissions de CO₂, et la possibilité de créer un habitat autosuffisant grâce à des panneaux solaires et des systèmes de récupération d’eau.
Les entreprises locales ont cependant adapté le concept aux réalités du climat tropical : isolation thermique renforcée, ventilation naturelle, peintures anticorrosion et toitures à débordement pour contrer chaleur et humidité. Le résultat : un logement aussi esthétique que fonctionnel, souvent design et minimaliste, qui s’intègre bien dans des paysages côtiers ou ruraux.
Cette modernité ne va pas sans contraintes. Avant de se lancer, il faut vérifier les règlements d’urbanisme : certaines zones exigent des permis spécifiques, notamment pour des structures métalliques. L’isolation reste un défi : sans traitement adapté, la chaleur peut vite devenir insupportable. Enfin, le transport et la pose nécessitent un accès dégagé et des fondations solides, ce qui peut ajouter des coûts selon le terrain.
Un marché d’avenir
Les maisons-conteneurs ne sont plus une curiosité : elles répondent à une véritable demande sociale et environnementale. Elles offrent aux jeunes ménages, aux investisseurs touristiques ou aux promoteurs d’écolodges une alternative crédible à la maison traditionnelle.À Maurice, où la pression foncière et la quête de durabilité s’intensifient, elles incarnent un compromis idéal entre innovation, accessibilité et respect du territoire. Si les autorités facilitent leur intégration réglementaire, la maison-conteneur pourrait bien devenir, dans les années à venir, l’un des visages du nouvel habitat mauricien.
Parmi les compagnies qui sont à l’avant garde dans ce domaine, on retrouve en tête de liste VeloGic Container Houses mais deux autres compagnies Karmod Container House Technologies,et LakazSmart son aussi des acteurs du secteur.
L’énergie solaire à Maurice
Un choix lumineux, mais encore coûteux
Avec plus de 300 jours de soleil par an, Maurice a tout pour devenir un modèle d’autonomie énergétique. Dans un contexte de hausse du coût de la vie et d’urgence climatique, de plus en plus de foyers se tournent vers le solaire pour alimenter leur maison. Entre promesse écologique et investissement rentable à long terme, la transition est en marche, mais encore freinée par plusieurs obstacles.
Le territoire mauricien bénéficie d’un rayonnement moyen supérieur à 2 000 kWh/m²/an, l’un des plus élevés de la région. Cette richesse naturelle a déjà séduit des centaines de foyers, soutenus par des programmes du Central Electricity Board (CEB) et du ministère de l’Énergie, comme le Home Solar Project, qui subventionne partiellement l’installation de panneaux photovoltaïques. Outre l’économie sur la facture d’électricité, les propriétaires y voient une façon de participer concrètement à la lutte contre le réchauffement climatique. Une maison équipée d’un système de 5 kW permet d’éviter chaque année environ trois tonnes d’émissions de CO₂.
Des avantages évidents
Les panneaux solaires offrent une indépendance énergétique croissante. Ils réduisent la dépendance aux importations de carburants fossiles et sécurisent l’approvisionnement en électricité, particulièrement en période de forte demande.
Sur le plan immobilier, le solaire devient aussi un atout esthétique et valorisant : les nouvelles maisons intégrant tuiles photovoltaïques ou toitures semi-intégrées se fondent désormais dans l’architecture tropicale, notamment dans les régions de Moka, Tamarin ou Grand-Baie.
Le solaire est aussi synonyme de confort durable : chauffe-eau, pompes à piscine, appareils ménagers ou climatisation peuvent fonctionner avec une électricité propre, produite localement.
Mais des défis persistants
L’obstacle principal reste le coût initial : entre Rs 200 000 et Rs 500 000 pour une maison moyenne, selon la technologie utilisée. Même si les prix des panneaux baissent d’année en année, les batteries de stockage demeurent coûteuses et doivent être remplacées tous les 8 à 10 ans.
S’ajoutent à cela la maintenance (nettoyage des modules pour éviter la poussière) et la complexité administrative : l’obtention des autorisations du CEB ou le raccordement au réseau peuvent encore s’étaler sur plusieurs mois.
Enfin, l’efficacité dépend de l’orientation du toit et des conditions locales : un mauvais ensoleillement ou un ombrage réduit la performance.
ENCADRÉ –
L’énergie solaire domestique à Maurice
Élément |
Détails moyens observés (2025) |
|---|---|
| Coût d’installation | Rs 200 000 à Rs 500 000 pour un système de 3–6 kW |
| Durée de vie des panneaux | 20 à 25 ans |
| Durée de vie des batteries | 8 à 10 ans |
| Économies sur la facture | 50 % à 100 % selon la capacité installée |
| Temps d’amortissement | 6 à 10 ans en moyenne |
| Aides disponibles | Home Solar Project du CEB, subventions partielles et prêts verts via les banques |
| Entretien | Nettoyage régulier pour éviter la perte de rendement |
| Impact écologique | Environ 3 tonnes de CO₂ évitées par an pour une maison de 5 kW |
Maurice vise 60 % d’électricité issue de sources renouvelables d’ici 2030. Dans ce plan, le solaire résidentiel est central. Les innovations comme les compteurs intelligents, les batteries lithium et la revente de surplus au réseau dessinent l’avenir : celui de foyers capables de produire et consommer leur propre énergie.
La maison solaire n’est plus une utopie : c’est une évolution logique, mais qui exige une planification sérieuse, une orientation optimale et un investissement réfléchi.

