Le prix de l’électricité connaîtra une nouvelle hausse en février 2024 pour le secteur industriel. C’est ce qui ressort du communiqué relayé par le Central Electricity Board (CEB) le 6 octobre. Libellé « Waiver on electricity price increase for eligible industrial customers moving towards 100% Renewable Energy », il invite les clients éligibles de la catégorie industrielle du CEB à faire une demande de réduction sur cette hausse des tarifs. « Cette réduction sera applicable à l’augmentation des tarifs électriques opérée en février 2023 ainsi que l’augmentation ultérieure prévue pour février 2024, comme approuvé par l’Utility Regualtory Authority (URA) », peut-on lire dans ce communiqué.
Manque de planning et mauvaise gestion. Ils sont nombreux à croire que ce sont les principales raisons qui ont poussé le CEB à majorer le tarif d’électricité de certaines catégories de ses abonnés. Pour étayer leurs arguments, des députés de l’opposition, à l’instar de Patrick Assirvaden, avaient soutenu qu’« une somme de Rs 3 milliards a été transférée au Consolidated Fund également, afin de permettre au gouvernement de balancer le budget national », tout en faisant mention des « réserves de Rs 7,6 milliards dans les comptes du CEB, argent qui a mal été mal utilisé par la direction. »
Une majoration qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur les consommateurs, dont les personnes à faibles revenus, y compris pour les familles issues de la classe moyenne, qui craignent d’être fortement frappées au portefeuille au moment de faire leurs courses. Il y a fort à parier que la hausse du tarif de l’électricité du côté des commerces consommant plus de 400 unités aura, dans les semaines à venir, un effet domino sur les prix de vente des produits essentiels… comme c’est déjà le cas.