Le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, a voulu être rassurant quant à l’accès au Drugs Register, permettant au Pharmacy Council, au département des douanes et à la police de prendre connaissance des transactions liées aux drogues contrôlées.
En réponse à une interpellation du Backbencher de la majorité, Ashley Ittoo, il a précisé que l’accès à cette plateforme est restreint et qu’un organisme habilité n’aura accès aux informations relatives à son domaine que via un système de connexion. À ce titre, les agents des douanes n’auront accès qu’aux transactions liées à certaines dispositions de la loi.
Le ministre a affirmé que la commission d’enquête sur le trafic de drogue avait recommandé entre autres, la mise en place d’une base de données centrale reliant tous les importateurs, distributeurs et pharmaciens afin que toutes les transactions relatives aux drogues contrôlées inscrites à l’Annexe II (stupéfiants), l’annexe III (médicaments et psychotropes) et autres annexes de la Dangerous Drugs Act soient enregistrées sur les instructions du Pharmacy Board.
Il soutient qu’en collaboration avec la Mauritius Revenue Authority, après consultations avec les différentes parties prenantes, notamment des pharmaciens de détail, des pharmaciens de gros, des importateurs patentés et des cliniques privées, entre autres, une application Web pour le contrôle approprié des stupéfiants a été élaborée.
Kailesh Jagutpal a déclaré que le 23 mars de l’année dernière, l’Electronic Drugs Register a été officiellement lancé, marquant une étape importante dans les efforts pour lutter contre le trafic de ces substances. Ce registre des médicaments en ligne fournit une plate-forme à toutes les parties impliquées, y compris les importateurs, les fabricants, les exportateurs, les grossistes, les détaillants et autres parties prenantes, pour enregistrer et suivre de manière transparente les transactions de l’importation jusqu’à la vente au grand public. C
Par ailleurs, cette plateforme offre de nombreux avantages, notamment, la capacité d’assurer le suivi des transactions tout au long de la chaîne d’approvisionnement, y compris les produits concernés par la préfabrication et l’exportation ; des capacités intégrées de gestion des risques pour aider les organismes chargés de l’application de la loi pour la gestion efficace et efficiente les ventes et les stocks ; une visibilité et un contrôle améliorés sur la chaîne d’approvisionnement et la réduction du risque de détournement et de trafic illicite.
Depuis le juin 2022, la plateforme de contrôle des drogues dangereuses est entrée en opération dans le privé avec une mise à niveau et personnalisée pour répondre aux besoins des utilisateurs. Ce système sera mis en application dans le secteur public avec l’introduction du e-Health. Cette plateforme sera en phase de projet pilote dans des hôpitaux privés et publics commenceront les tests dans les semaines à venir. À ce jour, 243 Stakeholders utilisent la plateforme.