SPIN-A-THON AU RIVERLAND SPORTS CLUB: Pédaler pour Stop the Bleeding !

Le Riverland Sports Club, club privé sportif dont le siège se trouve à côté du pont de la Rivière Tamarin, à Tamarin, organise le samedi 19 novembre un « Spin-a-Thon » pour lever des fonds pour le Hemophilia Patients and Parents Support Group. Un « Spin-a-Thon » est une compétition de vélos fixes spéciaux en salle. L’hémophilie est une maladie hémorragique héréditaire due à l’absence ou au déficit d’un facteur de la coagulation.
« Les éventuels participants à ce Spin-a-Thon devront relever le défi, sous la supervision de trois des instructeurs du Riverland Sports Club, de pédaler entre une heure et trois heures au son d’une musique appropriée, afin de lever des fonds pour notre association », explique Tatiana Bathfield, porte-parole du Hemophilia Patients and Parents Support Group (HePPSG), association oeuvrant pour l’amélioration du traitement des personnes souffrant d’hémophilie et d’autres troubles de coagulation. « Le défi consiste à faire une série d’exercices de vélo sous les ordres d’un instructeur qualifié », précise-t-elle.
Selon Tatiana Bathfield, cette activité de levée de fonds s’inscrit dans le cadre de leur campagne « Stop the Bleeding ! » « Nous invitons donc les participants à pédaler to Stop the Bleeding ! » souligne-t-elle. « Cette compétition est ouverte aux membres ainsi qu’aux non-membres du Riverland Sports Club contre un don de Rs 300 par heure en faveur de notre association », ajoute Tatiana Bathfield.
Selon la porte-parole du HePPSG, ce « Spin-a-Thon » est la dernière activité de levée de fonds pour leur association cette année. « Avec la collaboration du ministère de la Santé, nous avons fini avec l’élaboration d’un registre national des patients souffrant d’hémophilie (voir encadré) à Maurice. Depuis avril dernier, nous avons commencé dans les hôpitaux de l’île le dépistage des personnes souffrant d’hémophilie et d’autres troubles de coagulation », poursuit Tatiana Bathfield.
Au début de l’année prochain, le HePPSG se propose de lancer dans les hôpitaux du pays (toujours avec la collaboration du ministère de la Santé) un protocole pour le traitement et la gestion des patients hémophiles, annonce Tatiana Bathfield.
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Une difficulté de coagulation du sang
L’hémophilie se caractérise par une difficulté de coagulation du sang due à l’absence d’une protéine sanguine. Les personnes atteintes d’hémophilie ne saignent pas plus vite que la normale, mais elles saignent plus longtemps. Car leur sang ne contient pas assez d’un facteur de coagulation. Le facteur de coagulation est une protéine présente dans le sang qui a pour fonction d’arrêter les saignements.
Il est par conséquent impossible d’attraper l’hémophilie comme on attrape un rhume. Cette maladie est habituellement héréditaire, c’est-à-dire qu’elle est transmise par les gènes d’un parent. Mais elle peut parfois surgir dans une famille où il n’y a pas d’antécédent. C’est ce que l’on appelle l’hémophilie « sporadique ». Celle-ci est due à une mutation génétique chez la personne affectée.
Le type d’hémophilie le plus commun est l’hémophilie A. Le sang de l’hémophile A ne contient pas assez de facteur de coagulation VIII (8). L’hémophilie B est moins commune. Dans ce cas, le sang de l’hémophile ne contient pas assez de facteur de coagulation IX (9). Peu importe qu’une personne soit atteinte de l’hémophilie A ou B, le résultat est le même : quand elle commence à saigner, elle saigne plus longtemps que la normale.
De nos jours, le traitement de l’hémophilie est très efficace. Le facteur de coagulation manquant est injecté dans le sang au moyen d’une seringue. Le saignement s’arrête quand une quantité suffisante de facteur de coagulation parvient au site du saignement.

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