Clency Harmon a écrit au Premier ministre adjoint, Paul Bérenger, pour lui exposer les problèmes confrontés par les victimes d’expropriation des terres. Cela fait suite à une précédente rencontre avec le ministre des Terres, Shakeel Mohamed. Un Fast Track à la Land Division de la Cour Suprême est aussi réclamé.
Pour Clency Harmon, les victimes d’expropriation des terres peinent à trouver des solutions à leurs problèmes. Ceux-ci ont été exposés au ministre des Terres, Shakeel Mohamed, il y a quelques mois. Pour aller plus loin dans sa démarche, Clency Harmon a écrit au Premier ministre adjoint, Paul Bérenger, pour formuler des requêtes.
En premier lieu, un Fast Track à la Land Division de la Cour Suprême, est souhaité. Cette demande est en lien avec ce qu’avait recommandé la Commission Vérité et Justice. La Land Division a été créée justement, après deux grèves de la faim de Clency Harmon, afin que justice soit faite aux victimes d’expropriation. Cependant, selon ces dernières, l’attente est longue et ne permet pas de régler les problèmes dans les plus brefs délais comme souhaité par la Commission.
Clency Harmon explique également dans sa lettre que le Grant de Rs 300 000 octroyé par l’ancien gouvernement aux victimes pour les procédures judiciaires est insuffisant. Il souhaite que celui-ci soit revu à la hausse et que l’argent soit décaissé rapidement. Ce dernier souhaite que l’État aide également les victimes à payer les frais d’un clerc de notaire, au coût de Rs 150 000, pour la retranscription des documents calligraphiques. Ce qui permettra aux actes notariés d’être recevables devant la Cour.
Par ailleurs, Clency Harmon souhaite que le gouvernement applique ce que le MMM avait suggéré par le passé, soit, la mise sur pied d’une Land Restitution Commission. Celle-ci aurait des pouvoirs étendus, avec des juges, assistés par un personnel qualifié, dont des notaires, avoués et arpenteurs, entre autres.
Soulignons qu’une Land Research and Monitoring Unit opère sous le ministère des Terres et du Logement. Les dossiers des victimes d’expropriation des terres, dont les cas ont été entendus par la Commission Vérité et Justice, y sont traités, avant d’être validés et transférés à la Land Division de la Cour Suprême.
Le dossier de Clency Harmon, qui réclame la restitution des terres de ses ancêtres, est aussi inscrit à la Land Division..