TIRS CROISES — Élections municipales : Comment comprendre les résultats ?

117-3 en faveur de l’alliance au pouvoir, cela six mois après un 60-0 à l’issue des élections générales. Comment comprendre ces résultats ? Un gouvernement qui a la cote auprès de la population ?

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« À première vue, cela ressemble à une victoire écrasante pour l’Alliance du Changement. Cependant, le fort taux d’abstention à seulement six mois des législatives ainsi que la percée de trois candidats issus de partis extra-parlementaires, révèlent une certaine fragilité politique au niveau local », analyse Faizal Jeeroburkhan, de Think Mauritius. Pour lui, le gouvernement aurait tout intérêt à tirer les leçons de ce scrutin et à corriger le tir pendant qu’il en est encore temps. Le fort taux d’abstention pourrait traduire un malaise « seulement six mois après son arrivée au pouvoir chez les citadins qui avaient placé leur confiance dans cette alliance. »

Parvez Dookhy, du Ralliement citoyen pour la Patrie, abonde dans le même sens en avançant que le gouvernement a reçu des signaux forts. « Je pense que l’électorat a voté pour l’Alliance du Changement par défaut et non par adhésion. Une fois l’objectif de changer de gouvernement atteint, l’électorat n’était plus mobilisé pour voter massivement pour cette même alliance. » Il explique la désaffection des urnes du fait que les partis eux-mêmes n’étaient pas suffisamment au rendez-vous.

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« Le gouvernement ne peut plus continuer à faire de l’ancien régime le bouc-émissaire. On verra si le gouvernement arrive à désigner des personnes compétentes comme lord-maire et maires ou ce ne sera qu’une répartition entre les deux partis de l’alliance et sur une base de représentation religieuse », trouve-t-il.

Ashwin Dookhun, un des trois élus en dehors du gouvernement, fait ressortir que seuls 14% des 26,7% des votants ont choisi l’Alliance du Changement et 7% des 26,7 % ont voté pour le RP. La faible représentation de l’opposition ne l’intimide pas. Il puise sa force dans son expérience en tant que conseiller et ex-maire de Vacoas/Phoenix. « Je connais les rouages de la mairie. Je ne serai pas le chien de garde mais le lion de garde pour assurer que ce qui s’est passé ces derniers dix ans où ministre, député et PPS de l’endroit s’ingéraient dans la mairie avec des conseillers et un maire-poupée, surtout à Vacoas, ne se reproduise pas » insiste-t-il. Il est déterminé à veiller à ce que le budget alloué par le gouvernement à la mairie, « surtout à Vacoas, soit réparti dans tous les Wards équitablement et qu’il n’y ait pas de gaspillage. »

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FAIZAL JEEROBURKHAN (Think Mauritius): « Une certaine fragilité politique au niveau local »

Sic mois après sa large victoire de 60-0 aux législatives, l’alliance au pouvoir est venue rafler 117 des 120 sièges aux municipales. Un gouvernement qui a de la cote auprès de la population ?
À première vue, cela ressemble à une victoire écrasante pour l’Alliance du Changement et à une avancée significative de la démocratie régionale. Cependant, une analyse plus approfondie soulève des doutes quant à la légitimité de ce succès.
D’abord, le fort taux d’abstention à seulement six mois des élections législatives, ainsi que la percée de trois candidats issus de partis extra-parlementaires, révèlent une certaine fragilité politique au niveau local. Si ces élections municipales avaient eu lieu à mi-mandat de l’actuel gouvernement avec la participation du MSM et du PMSD, l’issue aurait probablement été bien plus révélatrice.
Il est indéniable que lors des législatives, l’Alliance du Changement a largement bénéficié d’un vote sanction contre le précédent gouvernement. De ce fait, la popularité de l’équipe actuellement au pouvoir reste sujette à caution. Elle est affaiblie par des promesses non tenues et par la nomination partisane de proches à des postes clés au sein de la haute sphère du pouvoir.
Le gouvernement aurait tout intérêt à tirer les leçons de ce scrutin et à rectifier le tir pendant qu’il en est encore temps, car la mise en œuvre de son programme s’annonce longue et laborieuse, dans un contexte économique et social fortement dégradé hérité de ses prédécesseurs.

L’abstention de 73,73% des électeurs et l’absence des majeurs partis de l’opposition à ces élections ont-ils fait la victoire de l’Alliance du Changement ?
Le fort taux d’abstention est une tendance marquante des élections municipales successives dans le passé. De 1988 à 2025, le taux moyen d’abstention lors des huit scrutins municipaux s’est élevé à 63,8 %. L’absence des partis d’opposition parlementaire à ces élections n’a fait qu’aggraver cette tendance. Les électeurs les plus fidèles à ces partis ont probablement choisi de ne pas participer au vote.
Ce qui intrigue davantage, cependant, c’est la non-participation des électeurs qui avaient soutenu l’Alliance du Changement lors des élections législatives, lesquelles s’étaient soldées par une victoire écrasante de 60-0. Cette abstention pourrait traduire un malaise et un changement d’attitude seulement six mois après son arrivée au pouvoir chez les citadins qui avaient placé leur confiance dans cette alliance.
Comment interprétez-vous ce taux d’abstention ?
Ce taux d’abstention s’explique par plusieurs facteurs : l’absence du MSM et du PMSD dans la joute ; la confiscation des droits de vote des citadins pendant les dix dernières années ; une désillusion vis-à-vis de l’Alliance du Changement après seulement six mois au pouvoir ; un enjeu politique jugé négligeable par les électeurs pour ces élections ; un manque d’information et de mobilisation des électeurs dû à la brièveté de la campagne électorale et la perte de confiance des citadins dans les institutions locales suite à une gestion effroyable des municipalités durant cette période.
De plus, dans le marasme économique et social actuel, les habitants des villes sont davantage préoccupés par des problèmes économiques, tels que la cherté de la vie et la baisse du pouvoir d’achat, ainsi que par des enjeux sociaux comme l’insécurité alimentaire, le fléau de la drogue, l’endettement des ménages et le logement.
Quelles peuvent être les diverses significations pour notre démocratie d’un score de 60-0 à l’issue des législatives et 117 sièges sur 120 aux municipales ?
Cela peut signifier que notre démocratie ne fonctionne pas comme elle le devrait et qu’il existe un malaise politique au sein de l’électorat. Notre système électoral, basé sur le principe First Past the Post, constitue une atteinte à la démocratie, car il favorise les grands partis traditionnels au détriment des partis émergents, qui peinent à se faire une place. Les scores de 60-0 et 117-3 sont des aberrations démocratiques découlant de ce système. Il permet également à un parti minoritaire de prendre le contrôle du gouvernement, comme ce fut le cas en 2019, lorsque le MSM et ses alliés ont accédé au pouvoir avec seulement 37 % des suffrages exprimés.
Votre réaction sur les trois candidats de l’opposition qui ont percé ?
Dans ce climat politique marqué par des déséquilibres extrêmes (60-0 et 117-3), l’élection de deux candidats issus de l’opposition extra-parlementaire ainsi que d’un candidat indépendant constitue une véritable bouffée d’air frais pour la démocratie régionale.
*C’est un signal fort qui montre que les électeurs ne sont plus des chasses gardées pour certains politiciens. Ces trois candidats partagent des profils similaires : ce sont des personnes de proximité, connues et appréciées des électeurs. Elles sont fortement engagées sur le terrain qu’ils ont inlassablement sillonné au cours des dernières années.
En conclusion ?
Pour améliorer la démocratie régionale, il est essentiel de redéfinir les relations entre les municipalités, le pouvoir central et les citoyens. Cela passe par une autonomie politique, financière et décisionnelle accrue pour les municipalités. Il convient également de promouvoir une gouvernance exemplaire fondée sur la transparence et l’efficacité dans la gestion des projets urbains, ainsi que de veiller au bien-être social, économique, environnemental et culturel des citoyens.
Une lutte sans relâche contre la fraude, la corruption, le favoritisme et le népotisme est indispensable. La participation active des citoyens doit être encouragée, tout en prêtant attention à leurs propositions, leurs revendications, leurs doléances. Une meilleure communication avec les habitants, notamment grâce à la digitalisation des services municipaux, est primordiale.
Les municipalités doivent offrir des services de meilleure qualité. Cela inclut la gestion durable des déchets (tri, compostage, recyclage), la lutte contre la pollution de l’air, de l’eau et la pollution sonore. Mettre en place des comités de quartier et des groupes d’experts bénévoles, ainsi que des centres de loisirs visant à promouvoir la santé des citoyens à travers des causeries, débats, cours de yoga, d’aérobic, examens médicaux gratuits, démonstrations culinaires, etc. Des jardins communautaires bien équipés, des logements pour les personnes défavorisées, ainsi que des structures éducatives pour la petite sont nécessaires. Finalement, il faut assurer la formation du personnel municipal à l’accueil du public et à une culture de travail plus efficiente.

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PARVEZ DOOKHY (Ralliement citoyen pour la Patrie) : « Le gouvernement a reçu des signaux forts »

Six mois après sa large victoire de 60-0 aux législatives, l’alliance au pouvoir est venue rafler 117 des 120 sièges aux municipales. Un gouvernement qui a de la cote auprès de la population ?
Les élections ont eu lieu plus ou moins dans la foulée des législatives. Les partis du gouvernement sortant, dont principalement le MSM et son allié le PMSD n’ont pas participé à l’exercice. Il y a eu de la part des extraparlementaires une démobilisation et même une dispersion.
Personne n’a cherché, chez les extraparlementaires, à s’unir pour avoir plus de chances à remporter des sièges. Dans ces conditions, le nouveau gouvernement, après avoir remporté les législatives, a pu assurer une large victoire aux municipales. Mais une analyse en profondeur, malgré la victoire, certes, indique que le gouvernement a reçu des signaux forts.
Votre interprétation de l’abstention de 73,73 % des électeurs et l’absence des majeurs partis de l’opposition à ces élections ?
Nous devons faire le bon diagnostic de l’abstention record. Il y a à mon avis plusieurs facteurs. D’abord, l’effet des dernières élections législatives. Je pense que l’électorat a voté pour l’Alliance du Changement par défaut et non par adhésion. Une fois l’objectif de changer de gouvernement atteint, l’électorat n’était plus mobilisé pour voter massivement pour cette même alliance.
Par ricochet, il y a les défections chez l’alliance du gouvernement sortant, le MSM et le PMSD ont boycotté les élections comme nous le savons. Les partis émergents n’ont pas réussi ni à s’entendre ni à aligner des candidats partout. Donc les partis eux-mêmes n’étaient pas suffisamment au rendez-vous.
Puis, il y a l’enjeu des municipales. Les municipalités ont très peu de pouvoirs et on a un système de maire tournant (un maire chaque année) et non un chef de file pour la municipalité pour cinq ans, de manière à ce qu’il puisse incarner un projet et avoir un bilan. Changer les dirigeants d’une municipalité n’a aucun impact sur le quotidien d’un habitant.
Ensuite, il y a la question du débat, l’intérêt des citoyens, des citadins pour des débats portant sur des projets. Comme les municipalités détiennent peu de pouvoirs, il y a peu de débats sur les projets. Enfin, il y a la question plus générale de la conscience politique, de la sensibilisation de nos jeunes, dans le cadre de leur scolarisation, aux questions politiques, de l’intérêt général et des valeurs de notre Constitution.
Pour avoir moins d’abstention, il faudrait que les municipales soient organisées non pas dans la foulée des législatives. Qu’elles soient des élections dites intermédiaires. Il y aura davantage d’enjeu. Il faudrait un chef de file pour chaque municipalité, quelqu’un qui conduit la liste des candidats de son camp, un chef de file et lui sera maire pour cinq ans. La personnalisation compte beaucoup dans la motivation de l’électeur. Il fait plus confiance à un homme qu’à un projet.
Quelles peuvent être les diverses significations pour notre démocratie d’un score de 60-0 à l’issue des législatives et 117 sièges sur 120 aux municipales ?
Le gouvernement a les pleins pouvoirs tant au niveau central qu’au niveau local. Le gouvernement ne peut plus continuer à faire de l’ancien régime le bouc-émissaire. Nous verrons si le gouvernement arrive à désigner des personnes compétentes comme lord-maire et maires ou ce ne sera qu’une répartition entre les deux partis de l’alliance et sur une base de représentation religieuse.
Nous verrons aussi la place qui est faite aux femmes. Le gouvernement n’a plus le droit à l’échec et n’a plus d’excuse. Le peuple lui a fait entièrement confiance.

Votre réaction sur les trois candidats de l’opposition qui ont percé ?
C’est l’ancrage local qui a été déterminant. Mais ça reste une exception. Ce sont trois personnalités, chacune à sa manière, ayant réussi à se faire élire. Cela reste un encouragement pour l’avenir, surtout pour Patrick Belcourt dans la circonscription No 19.
En conclusion ?
Le gouvernement a eu une sorte de cadeau empoisonné. Dans la mesure où il n’y a pratiquement pas d’opposition, sauf citoyenne et extraparlementaire, au Parlement la représentation de l’opposition est purement symbolique, ce gouvernement est déjà frappé par l’usure qui va s’accélérer. Parce que Navin Ramgoolam et Paul Bérenger sont des anciens. Ils seront politiquement usés très vite.
Ramgoolam n’a pas de fusible pour se protéger. Il est ministre de l’Intérieur et aussi de l’Économie et des Finances. Donc, tant sur le plan de la sécurité publique que la situation économique, il en est directement responsable. Si les résultats ne sont pas là, et tous les indicateurs vont en ce sens, il encaissera les coups.
Et puis il y a l’âge. Dans deux ans, les deux dirigeants au sommet auront atteint les 80 bougies. Ce sera un facteur d’accélération de l’usure. Il y aura dans un an ou deux la question que Navin Ramgoolam ne sera pas en mesure, au vu de ce que je viens de dire, de se représenter aux prochaines législatives. Il va moins pouvoir tenir ses troupes.
Je ne pense pas que le MMM aura la tentation de quitter facilement le gouvernement. Ce n’est pas le MMM d’avant. Le MMM n’étant plus idéologique, il a besoin d’être au gouvernement pour satisfaire son électorat et bienfaiteurs, ceux qui l’ont financé. Donc, il y aura des tiraillements en continu.
Déjà selon mes informations, les discussions sur la répartition des mairies ont été dures. Navin Ramgoolam sait qu’il doit à Paul Bérenger son retour au gouvernement. C’est Paul Bérenger qui l’a blanchi politiquement en quelque sorte alors qu’il était comme cuit. Et Paul Bérenger ne s’en prive pas pour se servir.

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AHSWIN DOOKHUN (Élu de l’opposition) : « Je serai le lion de garde »
Six mois après sa large victoire de 60-0 aux législatives, l’alliance au pouvoir est venue rafler 117 des 120 sièges aux municipales. Un gouvernement qui a de la cote auprès de la population ?
Je dirais le contraire. Seulement 26,7 % des électeurs ont voté, soit environ 105 000 sur 410 000 électeurs.
Au niveau du Reform Party (RP), nous avons décortiqué les résultats et nous pouvons voir que le RP a obtenu environ 25% des votes aux municipales. Pour nous, c’est plus que nous attendions. Nous nous sommes présentés comme un Challenger à l’Alliance du Changement et il était clair que nous n’allions pas avoir la municipalité mais suffisamment de représentation dans les villes pour être le porte-parole des citadins, surtout en aval des législatives, où il y a une liste de promesses qui n’a pas abouti.
En novembre, 65% de la population a voté pour ce gouvernement. Le gouvernement avait promis une réforme électorale et la représentation proportionnelle. Le désavantage du système actuel, c’est le First Past the Post (FPTP). S’il y avait la représentation proportionnelle à la place du FPTP, nous aurions eu 30 sièges (25% des 120 sièges). À bien voir, seulement 14% des 26,7 % ont voté pour l’Alliance du Changement et 7% des 26,7 % ont voté pour le RP.
Le RP a aligné 16 candidats à Vacoas/Phoenix et tous ont eu décroché plus de 1 000 votes. Certains ont eu autour de 1 800 votes, 1 700, 1 500, 1 300 votes. À Beau-Bassin/Rose-Hill, nos candidats ont eu autour de 1 200, 1 300, 1 500 votes. À Quatre-Bornes, nous avons eu une moyenne de 30% des votes. À Curepipe, nos candidats sont sortis 5e et 6e. Au Ward 4 à Port-Louis et au Ward 5 à Quatre-Bornes, il y a juste environ 150 votes de différence avec le 4e candidat. Le RP aujourd’hui a une grande force dans les villes.
L’abstention de 73,73 des électeurs et l’absence des majeurs partis de l’opposition à ces élections, y étaient-elles pour quelque chose ?
Nous, candidats, étions sur le terrain le jour des élections. Vers 12-13h, il y avait environ 12-13% de votants dans toutes les villes. Moi qui étais à Vacoas, j’ai pu être témoin de Top Guns (des ministres), qui sont descendus sur le terrain pour se rendre chez des électeurs. Pour moi, c’est une forme d’intimidation car parmi ces habitants, il y a ceux qui travaillent dans des ministères.
Au bout du compte, ce sont surtout des agents qui sont allés voter. La population en général n’a pas voté.
Comment interprétez-vous ce taux d’abstention ?
Quand nous avons fait notre campagne, nous avons fait beaucoup de porte-à-porte, la plupart des habitants nous ont fait part que quand ils ont voté pour ce gouvernement, ils l’ont fait surtout parce qu’il fallait se débarrasser de l’ancien gouvernement. La population n’en pouvait plus.
Maintenant, pour les municipales, les électeurs ont manifesté leur insatisfaction face à la liste de promesses non tenues. Ils avaient promis de baisser l’essence de Rs20-Rs30. Ils l’ont baissé de Rs 5. En réalité, il y a eu une baisse de Rs 3 car ils ont enlevé la taxe de Rs 2 pour l’achat de vaccins contre le Covid-19.
Ils avaient promis une double pension aux veuves ; une réduction de 15% de l’électricité… Depuis fin janvier, la facture du CEB a augmenté. C’est le contraire des promesses que nous voyons.
À la fin du jour, ce que cherche le Mauricien, c’est que l’argent dans sa poche a de la valeur, qu’il ait un pouvoir d’achat. Mais, que voyons-nous ? Les prix ne font que prendre l’ascenseur. Depuis les six derniers mois, les gens ont davantage perdu en termes de pouvoir d’achat.
Je pense que la population a perdu confiance dans le vote de 60-0 accordé à ce gouvernement sans une vraie opposition.
Sentez-vous avoir de la marge malgré la faible opposition de mener à bien votre rôle de conseiller ?
Personnellement, j’ai déjà été conseiller et maire à Vacoas/Phoenix. Je connais les rouages de la mairie. Par ailleurs, sur les 24 élus, seuls 2 élus et moi avons été conseillers. Moi, je ne serai pas le chien de garde mais le lion de garde pour assurer que ce qui s’est passé ces derniers dix ans où ministre, député et PPS de l’endroit s’ingéraient dans la mairie avec des conseillers et un maire-poupée, surtout à Vacoas ne se reproduise pas. Les premières 5 années, un ministre voulait faire de la ville de Phoenix devenir New York. Un PPS voulait lui faire de Vacoas le Manhattande Maurice. Ils décidaient ce qui devait être fait ou pas à la municipalité.
En conclusion
Moi, je m’assurerai que ce qui s’est passé les derniers 10 ans, ne se reproduise plus, que les ministres ne s’ingèrent pas dans les affaires de la municipalité et que le budget alloué par le gouvernement à la mairie, surtout à Vacoas, soit réparti dans tous les Wards équitablement et qu’il n’y ait pas de gaspillage. Je ferai entendre ma voix en public s’il y a des choses qui méritent d’être signalées.

 

 

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