Visite au New Cancer Center : Le ministre Bachoo récidive « No retreat, no surrender »

Le ministre de la Santé, Anil Bachoo, est sans équivoque : « No Retreat, No Surrender. » Il continuera à agir pour redresser la situation dans les hôpitaux « Without Fear or Favour ». Il répondait, hier, aux questions des journalistes à la suite d’une visite au New Cancer Centre, à Solferino, en présence de la Junior Minister, Babita Thannoo et d’Annabelle Savabaddy. Il déclare que depuis qu’il est devenu ministre, il s’est fait un devoir de visiter les hôpitaux à n’importe quelle heure pour rendre visite aux patients.
« Je ne suis pas quelqu’un qui ment. Lorsque je me suis rendu à Flacq, j’ai constaté la situation en présence de deux députés. N’importe qui à ma place aurait réagi ainsi. Je ne cesse de le dire. J’ai beaucoup de respect pour les médecins qui travaillent. J’ai toujours cité les médecins performants. Il y a un groupuscule qui crée beaucoup de problèmes. Mo kapav dir zot. 11 h., minuit, mo’nn kone. Lopital kot pe fer bal. Manze bwar pe fer zour samedi e sa bann kamarad ki pe koze-la zot kone. Ena enn departman ki mo finn bizin tire, pa mwa. RHD Finn bizin tir tou bann travayer, finn bizin sanze. Ena enn lopital isi sa mo kapav dir. Candos mo finn kone aswar kout pwin kout pie antr bann infirmie. Mo pa oule koz plis ki sa. Finn bizin pran aksyon », a déclaré le ministre.
Il devait souligner qu’il ne souhaite pas « laver le linge sale en public mais le fait qu’ils parlent, je dois le dire. Savez-vous que des patients vont à l’hôpital deux ou trois fois et retournent avec des médicaments palliatifs et que plus tard, lorsque ces mêmes patients vont dans le privé, on découvre des cas de cancers lorsque c’est trop tard ? Que voulez-vous ? Je ne dois pas ouvrir ma bouche en tant que ministre. Ki ou le mo bizin pa bien ek tou dimounn. Je suis un croyant. En tant que croyant, je ne permettrai pas que cela se produise. Je cite le cas d’un malheureux qui vient d’une cité. Res de, twra kout dan lopital,, retourn lakaz. Après, kan finn amenn li dan klinik Rs 500 000 bizin depanse. Voulez-vous que cela continue ou que cela cesse ? Je veux que cela cesse. J’ai été mandaté par le Premier ministre et le Deputy Prime Minister pour prendre des actions Without Fear or Favour. Encore une fois, je tiens à exprimer tous mes respects aux médecins qui travaillent. J’ai mis sur pied un monitoring comme cela a été le cas dans le passé. Cette équipe est composée de gens d’expérience qui connaissent les problèmes des médecins, des infirmiers, des patients, des pharmaciens. La Monitoring Team n’a pas pour but de surveiller les médecins mais de trouver des solutions à certaines heures. »
Est-ce que l’e-Health est à l’origine de cette situation à l’hôpital de Flacq? Répondant à cette question, le ministre de la Santé devait souligner que l’e-Health prend fin à 22 h. Enswit zot retourne, kapav enn ena ti delay. E-Health peut être à l’avantage des médecins et des patients également. Je sais qu’il y a une réticence. Enn sabotaz kelke par. J’entends dire maintenant qu’on ne veut pas faire de l’overtime. Je ne force personne à faire l’overtime là-bas. Malheureusement, le recrutement prend du temps. Mais une seule chose No Retreat, No Surrender, we are going to forge ahead. J’ai appris une phrase avec le Premier ministre, Ramgoolam : We have to be patient-oriented. Je vais aider les médecins là où il le faut mais je lance un appel à tous les médecins. Regardez bien mes propos. Je maintiens mes propos. Je suis contre les médecins qui ne travaillent pas et je supporte ceux qui travaillent car je viens d’une famille qui est entourée de médecins. Comment je peux donc aller à l’encontre des médecins. »
Au sujet du manque de médecins, le ministre attribuera la responsabilité à l’ancien gouvernement, qui n’a rien fait ces dix dernières années. « Overnight mo kapav fer mirak ? Il fallait attendre le budget. Enn roupi nou pa ti ena ? Enn minister ki ena det de Rs 2,2 milyar. Rs 1 milyar zot pa finn peye pou vaksin Covid. On n’a pas encore payé également les heures supplémentaires pour une somme de Rs 1,2 milliard. Malgré tout cela, nous allons recruter des médecins sous contrat. Il y a aussi un manque de 1 800 infirmiers. Nous recruterons dans un premier temps des retraités. L’e-Health face face à des petits problèmes. Au moins 20 à 25 médecins vont se concentrer là-dessus pour aider », poursuit Anil Bachoo.
En ce qui concerne la déclaration faite par le Dr Farhad Aumeer à l’effet que la Monitoring Team n’est pas la solution, le ministre a déclaré que c’est son opinion. « Le jour où je suis descendu sur le terrain, moi et mes deux députés nous cherchions le Duty Manager pendant au moins une demi-heure. Kot misie la ti ete ? Après 25 minutes, li desann anba. Mon problème demeure les patients. Le gouvernement me soutient. Il n’y aura aucune tension avec la Monitoring Team et le personnel soignant », a-t-il conclu.

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