Tara Knitwear : Les indemnités de licenciement connues mercredi

C’est mercredi que les licenciés de Tara Knitwear Ltd et de Rossana Textiles Ltd connaîtront le montant des indemnités de licenciement auxquelles ils auront droit. La possibilité que le ministère du Travail vienne de l’avant avec un ajustement financier n’est pas à écarter. C’est ce que Le Mauricien a appris auprès des sources officielles au ministère concerné.

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En sus de cela, une enquête a démarré auprès des travailleurs étrangers de ces unités de textile pour savoir combien d’entre eux souhaiteraient être déployés dans d’autres usines à Maurice et combien désirent rentrer dans leur pays. Pour l’heure, les administrateurs de ces unités ont accepté de payer leur salaire jusqu’au 15 novembre dernier. Ces derniers toucheront également leur boni de fin d’année. Quant à leurs congés annuels, ils seront aussi remboursés.

Un grand nombre d’ouvriers de l’usine comptant entre 30 et 35 années de service, il sera difficile pour eux de trouver un travail dans le secteur en raison de leur âge. Dans ce contexte, le ministère du Travail a demandé à ces derniers de se faire enregistrer sous le Workfare Programme, où ils auront ainsi la possibilité de se recycler dans d’autres domaines ou de démarrer leur petite entreprise. C’est à partir de jeudi qu’ils recevront une lettre des administrateurs leur signifiant leur mise à pied.

D’autre part, Fayzal Ally Beegun, qui défend les intérêts des travailleurs étrangers, a affirmé que 140 ouvriers étrangers de Tara Knitwear et de Rossana Textiles ont signifié leur intention de rester à Maurice pour travailler dans d’autres usines. En revanche, 70 autres, la plupart des Bangladais, ont demandé leur rapatriement. « J’ai demandé dans ce contexte au ministère du Travail d’entamer les démarches pour qu’ils aient droit à leurs indemnités de licenciement et leur boni de fin d’année avant qu’ils quittent le pays. De même pour les travailleurs étrangers qui ne veulent plus poursuivre leur carrière dans le textile, je souhaite qu’on leur donne la possibilité de travailler dans d’autres secteurs, comme la construction ou la boulangerie », a affirmé le syndicaliste. Il est à noter que les deux usines ayant mis la clé sous le paillasson employaient au total 550 ouvriers.

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