« Teachers » et « Educators » : Un changement d’appellation attendu

Les Prevocational Teachers et Prevocational Educators attendent un changement de leur appellation pour être reconnus comme « Normal Secondary Educators ». Une réunion dans ce sens entre des représentants du ministère de l’Education et de la Government Services Employees Association (GSEA) avait déjà eu lieu en novembre 2020, mais les principaux concernés attendent toujours.

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Le secrétaire général adjoint de la GSEA, Gheerishsing Gopaul, indique au Mauricien que lors de la réunion de novembre dernier, « the ministry informed us that a special case will be made so as all prevocational educators and prevocational teachers can be considered as normal secondary school educators ». L’entrée en vigueur de la Nine-Year Continuous Basic Education prévoyait en effet l’élimination progressive de la filière prévocationnelle. Ainsi, depuis 2018, il n’y a plus de classes de prévoc.

Pour sa part, la GSEA a sollicité une réunion avec le ministère de tutelle depuis 2016 pour discuter du sort des enseignants concernés.

En novembre 2020, soit un an après avoir obtenu la légitimité de les représenter, la réunion a enfin eu lieu. « Elle s’était très bien passée. On est sorti de là dans un état d’esprit très positif. Le ministère avait indiqué que tous les enseignants seront pris On Board et deviendront des Secondary Educators. »

Sauf qu’à ce jour, ces enseignants attendent toujours. Sans compter que la diffusion du « staffing requirement 2021-2022 », suivant une réunion des recteurs, a aggravé chez eux le sentiment de frustration et de colère. Selon ce document, les ex-Prevocational Educators sont en effet appelés à agir comme facilitateurs et à enseigner aux élèves de Grade 7, des « extended classes » comptant des élèves en grande difficulté. « Ils craignent de devoir travailler en permanence dans les « extended classes », fait ressortir notre interlocuteur.
Le syndicat demande ainsi au ministère de tutelle de « take on board » tout le monde, comme il en avait été convenu lors de la réunion de novembre. La GSEA réclame donc une réponse positive en ce sens « dans les plus brefs délais ».

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