Tour de France: enquête judiciaire ouverte contre la spectatrice fautive

Alors que le Tour s’est élancé dimanche pour la 2e étape entre Perros-Guirec et Mûr-de-Bretagne, la gendarmerie a annoncé dimanche l’ouverture d’une enquête judiciaire contre la spectatrice qui a provoqué une énorme chute samedi avec sa pancarte.

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Les deux grosses chutes collectives de la première étape du Tour de France n’ont causé aucune blessure grave au sein du public massé au bord des routes, a confirmé dimanche à l’AFP la gendarmerie.

Mais samedi, une spectatrice qui agitait une pancarte en tournant le dos au sens de la course a été percutée par le peloton et avait provoqué la chute de nombreux coureurs à 45 km de l’arrivée.

Un appel à témoins a été lancé pour la retrouver et une enquête judiciaire ouverte pour « blessures involontaires avec incapacité n’excédant pas trois mois par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence », a précisé la gendarmerie du Finistère sur Facebook.

« L’enjeu majeur sur le Tour, ça reste la sécurité routière, ça s’est démontré hier », a expliqué le lieutenant-colonel Joël Scherer. Mais « je peux confirmer qu’il n’y a pas de blessé dans le public », a poursuivi l’officier de liaison de la direction de la gendarmerie auprès d’ASO, l’organisateur du Tour.

Une deuxième chute s’est produite quelques kilomètres plus loin, projetant à nouveau de nombreux coureurs au sol.

Lors de la deuxième étape dimanche, des messages de prévention continueront à être diffusés par quatre véhicules dédiés au sein de la caravane.

« A leur passage, ils feront des rappels aux gens, afin qu’ils restent toujours hors chaussée, qu’ils ne se jettent pas pour ramasser un goodie et qu’ils retiennent leurs enfants », a détaillé le lieutenant-colonel Scherer.

« Les héros, ce sont les coureurs, pas les gens qui viennent faire passer un message avec un panneau pour passer à la télé », a-t-il encore souligné, tout en concédant que l’incident de samedi résultait d’un « comportement individuel ».

Quelque 500 gendarmes seront répartis sur le parcours de la deuxième étape. Sur l’ensemble du Tour, ils seront 14.000 à sécuriser la course.

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