Trafic de psychotropes : la signature d’une pharmacienne falsifiée

La police enquête sur un trafic allégué de psychotropes, où une pharmacienne écoulant des médicaments en gros a été surprise d’apprendre que la signature d’une de ses clientes avait été falsifiée. En plus, cette dernière, qui est également pharmacienne, est à la tête d’une petite société médicale.

- Publicité -

Le pot aux roses a été découvert jeudi par le fournisseur. Un des responsables, âgé de 30 ans, a déclaré à la police de Pope Hennessy qu’il est en charge du département Wholesale d’une pharmacie très connue du pays. Le 11 septembre, il a reçu une commande de 720 comprimés psychotropes d’une petite pharmacie. Il a reçu deux demandes similaires le 30 novembre et le 11 décembre. Le trentenaire a fourni tous les médicaments à sa cliente, et il lui a envoyé un document en ce sens réclamant un paiement de Rs 24 000.

Or, la responsable de la petite pharmacie a indiqué au fournisseur n’avoir jamais effectué une demande d’achat de psychotropes et que la signature figurant sur les papiers n’était pas d’elle, même si le tampon est bien le sien. Le trentenaire a alors visionné les caméras de surveillance de son bâtiment et devait noter qu’une femme travaillant pour la cliente était venue passer la commande et avait pris les boîtes de médicaments.

Selon un responsable de l’ADSU, une seule pilule peut se vendre jusqu’à Rs 800 au noir. Le trentenaire a remis à la police une copie de l’enregistrement et les différents documents que la préposée a fournis. Les enquêteurs n’écartent pas la thèse que la personne qui a pris possession des médicaments est impliquée dans un trafic de psychotropes. Ils ont interrogé la propriétaire de la petite pharmacie qui a confirmé n’avoir jamais envoyé une quelconque demande d’achat de psychotropes au fournisseur, ajoutant que celle qui a récupéré les médicaments travaille bien pour elle. Mais depuis quelques jours, elle s’est absentée. La police a fait une descente chez elle, mais elle ne s’y trouvait pas.

Par ailleurs, la police a demandé au fournisseur de vérifier les documents de demandes d’achats faites par cette employée de la pharmacienne auparavant.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -