(Triathlon) Casse Confi – Les passionnés retrouvent leurs sensations

Les amateurs de trail et de triathlon se sont retrouvés le week-end dernier lors d’une compétition Casse Confii. Trois épreuves étaient au programme : le triathlon, le duathlon et le relais. Ils ont débuté la rencontre au Morne en nageant 1500 m en mer, suivi de 50 km de vélo, 1200 m D+ en passant par Chamarel, Baie-du-Cap et Bassin Blanc. Les coureurs ont bouclé le parcours pour par la course à pied 11 km, 800 m D+ en passant près de l’antenne Parakeet, descente jusqu’au parking des Gorges de la Rivière Noire, pour remonter jusqu’à Parakeet. 

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La rencontre Casse Confi (longue distance) a été dure. Il pleuvait, il y avait beaucoup de vent et beaucoup de boue du Morne à Pétrin. Cependant, les intempéries n’ont pas empêché les passionnés de se donner à fond et d’y prendre plaisir. Lors de l’épreuve du triathlon, reconnu pour être la plus dure, Romain Bayol s’est imposé en 4h26’05. Il est pourtant sorti en 12e position lors de la première épreuve (natation). Le coureur s’est battu une fois à terre et a pu devancer tous ses adversaires.

Sabrina Rabot, vainqueur de la dernière épreuve de relais, dédie sa victoire à ses coéquipières Leah Foo Sem Fah et Aurélie Halbwachs

« J’ai fait le Casse Confi en solo et j’ai pris beaucoup de plaisir à faire cette course. Dans l’eau c’était compliqué, car il y avait beaucoup de vagues et je suis sorti loin derrière les autres. Heureusement que j’ai pu me rattraper à vélo », fait-il ressortir. Romain Bayol est un amateur de trail et de VTT. « Ce qui a fait la différence sur la route, c’est que j’ai mieux géré la course face au vent et aux bosses. Vers Parakeet, j’ai pu maintenir ma position aussi », soutient-il. Pierre Yves Maria (4h39’08) et Jean Pascal Gross (4h42’09) ont complété le podium.

En ce qui concerne l’épreuve de relais féminin, l’équipe Leah Foo Sem Fah, Aurélie Halbwachs et Sabrina Rabot a fait une très belle course. En bouclant le parcours en 4h51’19, elles l’ont emporté avec une longueur d’avance sur leurs adversaires. Le mauvais temps a rendu l’épreuve de relais un peu plus compliquée, selon Sabrina Rabot. « Les montées étaient très difficiles, car il y avait beaucoup de boue. Je suis tombée à plusieurs reprises et je me suis relevée en pensant à mon équipe qui avait déjà fait un gros travail. Je devais finir cette course en vainqueure pour nous toutes », confie-t-elle. Pour elle, le manque de compétition pendant le confinement est ce qui l’a motivée lors de cette première sorite. De plus, elle est d’avis que c’est l’occasion pour les participants qui ont des objectifs dans la discipline de se retrouver et de situer leur niveau pour les prochaines rencontres.

« Pour ma part, je me suis beaucoup entraînée pendant le confinement. J’ai eu le mon temps de courir dans les champs et c’est ce qui a fait ma force pour cette compétition. J’ai donc eu le temps de travailler mes techniques sur les montées et de corriger mes erreurs. Je ne courais qu’avec les garçons », souligne Sabrina Rabot. Elle a tenu mettre l’accent sur le fait qu’il y a eu un gros travail d’équipe avec ses coéquipières. Le chrono n’est pas tout ce qui compte pour le relais, mais l’esprit d’équipe aussi, dit-elle. « Je sais qu’en natation Lea a dû braver les vagues et cette eau glaciale, à vélo Aurélie s’est donnée à fond pour nous faire gagner un maximum de temps. Je dirai que c’est beaucoup plus ces éléments qui me sont restés en tête tout au long de la course », confie-t-elle. À présent, Sabrina Rabot vise le trail de la liberté vers la fin du mois d’août et le Royal Raid de Ferney, entre autres.

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