Un caporal conteste un examen médical et se dit visé par un supérieur

Un caporal de police, Dhanjay Bungsy, 52 ans, a porté plainte pour violation au droit de travail. Il conteste une convocation pour un examen médical et parle de harcèlement exercé à son encontre.

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Dans sa plainte, le caporal affirme qu’il serait visé par un supérieur car il a fait une déclaration contre ce dernier pour harcèlement, abus d’autorité et travail forcé au-delà de 40 heures.

Suite à cela, le caporal Dhanjay Bungsy, qui exerce au poste de police de Montagne Blanche, a indiqué que le lundi 13 juillet, il a été convoqué au bureau du chef inspecteur.

Ce dernier lui a montré une correspondance émanant du bureau du Commissaire de police, datée du 8 juillet. La lettre lui demande de se rendre à « l’hôpital Flacq le 16 juillet à 10h30 » pour « y être examiné par le Medical Board« .

Or, dans sa déclaration, le caporal Bunsgy cite la section du 18.4.59 du paragraphe 2 des Rapports PRB 2016: “Where a Supervising Officer considers that the sick leave record of an officer is unsatisfactory, he shall arrange for the officer to be examined by a Medical Board to determine the officers fitness for further service”.

De fait, il soutient n’avoir pas pris de congé maladie au-delà du nombre de jours autorisés. Il ajoute que, depuis quatre ans, il bénéficie de son indemnité de congé de maladie, qui démontre, selon lui, que ses congés maladie sont « supérieurs à 200 jours ».

De plus, le caporal dit n’avoir jamais refusé d’exercer ses fonctions dans le cadre de son travail. Il précise qu’aucune entrée n’a été faite dans le « diary book‘ » du chef inspecteur pour soutenir qu’il aurait refusé d’exercer une quelconque fonction.

Il se demande donc pourquoi il est convoqué pour un examen médical.

Selon la cellule de communication de la police, l’examen médical est « une procédure normale » qui s’applique à tous les officiers de police.

« Cet examen médical intervient compte tenu des certificats médicaux que le caporal a soumis par le passé. Cet examen définit ainsi si un officier est apte à travailler », soutient la cellule de communication de la police.

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