Un homme abattu par la police : « Il a agi en héros en sauvant des vies », dit l’Inspecteur Boojhawon

« Il a agi en héros en sauvant des vies ». C’est le constat de l’Inspecteur Jaylall Boojhawon, président de la Police Officers Solidarity Union (POSU).

- Publicité -

La déclaration du Président de la POSU fait suite au drame qui s’est déroulé à Bord-Cascades, dans la soirée du jeudi 2 janvier où un père de famille a été abattu de trois balles par la police alors qu’il agressait sa famille au sabre.

Jaylall Boojhawon est d’avis que le policier qui a tiré sur ce civil « a eu raison de le faire », car il a agi selon le « Plan Duty » de la police qui est de « protect life and property ». Le syndicaliste a indiqué que les forces de l’ordre font de plus en plus face à ce genre de situation et que dans ce cas précis, le policier « n’a pas eu d’autre choix que de tirer ».

L’inspecteur Boojhawon précise également que la victime n’est pas à sa première frasque. Le 19 décembre, elle avait été appréhendée par la police pour possession de drogue de synthèse.

Pour rappel, la police a reçu un appel dans la soirée du jeudi 2 pour un problème à Bord-Cascades, Vacoas. En arrivant sur les lieux, des membres de l’Emergency Response Service (ERS) ont découvert un homme âgé de 22 ans, Bavish Rosun, qui agressait sa famille au sabre. Ce jeune père de famille était violent et semblait être dans un état second lorsqu’il agressait sa femme et ses fils âgés d’un an et deux ans. La police a tenté d’entrer dans la maison pour le maîtriser, mais en vain, car la porte de la maison était fermée de l’intérieur. Un policier n’a eu d’autre choix que d’user de son arme de service à plusieurs reprises pour mettre fin à l’agression. Il a fait feu sur l’homme de 22 ans qui est décédé sur les lieux.

L’un des enfants a été grièvement blessé à la tête par son père. Il a reçu des coups de sabre au crâne. La mère et ses deux fils ont été conduits à l’hôpital le soir du drame.

C’est la Major Crime Investigation Team qui s’est saisi de l’affaire. Les officiers de l’ERS sont retournés sur les lieux hier pour indiquer aux enquêteurs ce qui s’est passé cette nuit-là.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -