Un membre de l’ERT réclame Rs 10 M à Atma Shanto

Un mois après son arrestation, suivant une plainte d’un membre de l’Employment Relations Tribunal (ERT), Atma Shanto devra s’expliquer en cour. Dans la mise en demeure servie au syndicaliste, Feroze Acharauz dit avoir été diffamé par des propos tenus par Atma Shanto lors d’une manifestation à Roche-Bois le 23 mars dernier. L’affaire a été fixée au 23 septembre.

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Le 28 juin dernier, le syndicaliste Atma Shanto avait été arrêté par les éléments de la CID suivant une plainte de Feroze Acharauz, membre de l’ERT. Ce consultant en ressources humaines reproche au président de la Fédération des travailleurs unis d’avoir tenu des propos « hautement diffamatoires » à son égard lors d’une manifestation des employés d’Akriti JewelCraftz, située à Mer- Rouge. Traduit en cour, le syndicaliste avait refusé de payer sa caution, ce qui lui a valu un passage par la prison de Beau-Bassin avant qu’Ashok Subron n’entame les procédures pour sa libération.

Dans sa mise en demeure, le membre de l’ERT affirme que le syndicaliste aurait soutenu : « Sa lane la, konpanyi inn nom enn konseye pou okip so departman personel (…) Nou pou demann san rezerv so revokasion depi ERT (…) partou kot li reprezant management, so bu li la pou demantel syndika e se enn personn ki apel Feroze Ancharaz… »

Feroze Acharauz dit qu’il est une personne respectée et qu’il a occupé plusieurs fonctions importantes dans le pays. De 2005 à 2012, il a ainsi été conseillé municipal à Vacoas/ Phoenix sous la bannière du MSM. D’octobre 2005 à novembre 2006, il a assumé le rôle d’adjoint au maire de la ville. De même, il a siégé au conseil d’administration du CEB de 2007 à 2014.

De mai 2011 à janvier 2012, il a été membre du Board of Directors de la National Empowerment Foundation. C’est vers cette période que Feroze Acharauz est nommé à l’ERT, soit de 2009 à 2012. Le 28 avril 2017, il est une nouvelle fois nommé au tribunal par le ministre du Travail, Soodesh Callichurn. Le plaignant évalue ainsi les dommages à Rs 10 M. Il demande au juge également d’ordonner le syndicaliste d’arrêter de tenir de « fausses allégations » à son égard et de publier des excuses dans trois quotidiens différents pendant sept jours consécutifs

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