Un policier se dit victime d’extorsion à hauteur de Rs 900 000

Un policier de la Special Supporting Unit, âgé de 41 ans, a allégué être victime d’une extorsion de la part de sa belle-famille, qui lui réclame Rs 900 000 afin de faire marche arrière concernant une plainte déposée contre lui.

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Dans une plainte à la police de Pointe-aux- Sables dimanche, le quadragénaire avance qu’il effectuait des travaux de réparation sur son bateau à Four à Chaux dimanche quand il a vu arriver son exbeau- frère, âgé de 38 ans, qui avait un outil en main. Sur un ton agressif, ce dernier aurait lancé au policier : « Gete kot to pou gagn Rs 900 000 pou donn S. (l’ex-épouse du policier, Ndlr). Mo kapav fer li kit to lakaz ale. Si to pa kapav donn li sa kass-la dan enn mwa, mo fer li fer enn lot deklarasyon kont twa. » Le policier avance que son beau-frère l’aurait insulté. Son ex s’est elle aussi mise de la partie et l’aurait menacé avec un tournevis. « To byen kone ar ki fami to pe gagn zafer », aurait- elle dit, soutenant qu’elle est parenté avec « un ancien membre de l’escadron de la mort ».

Dans sa version des faits, le policier a déclaré que son ex et son ancien beau-frère l’ont agressé. Mais son fils s’est mis à pleurer et les suspects l’ont laissé et sont partis à bord d’une voiture grise. Selon le quadragénaire, un homme qui promenait son chien a assisté à la scène. Le policier dit craindre pour sa sécurité et que son ex puisse faire de fausses allégations à son encontre. Une enquête pour extorsion a été ouverte par la police. Selon nos renseignements, le policier et son ex ne sont pas en bons termes. Tous deux ont déposé plusieurs plaintes à la police dans le passé. Le policier de la Special Supporting Unit était affecté dans une autre division de la Metropolitan Division récemment, mais après que son ex l’ait accusé de ne pas lui avoir remis la pension pour ses enfants, une accusation provisoire de “mailing to pay alimony” avait été retenue contre lui. Ce dernier a nié ces accusations et évoque un acte de vengeance. L’enquête se poursuit pour faire la lumière sur ce qui s’est passé dimanche.

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