Université de Maurice : une série d’actions envisagées par la SU

Le conflit entre l’Union des Étudiants et la direction de l’Université de Maurice (UoM) risque de prendre une nouvelle tournure. Alors que l’Union des Étudiants évoque divers pro- blèmes auxquels font face les étudiants sur le campus, la direction, elle, a une tout autre lecture. Le « manque de maturité » de l’Union des Étudiants en ce qu’il s’agit de régler les conflits qui surgissent « de manière responsable » est décrié.

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La tenue probable des examens de novembre 2018 et de mai 2019 au gymnase de l’UoM est inacceptable pour l’Union des Étudiants. Parmi les problèmes auxquels font face les étudiants : la tenue des examens. « Nous avons adressé un ultimatum jusqu’à cet après- midi à la direction pour nous dire si les deux examens se tiendront au gymnase ou non. Si nous ne recevons aucune communication de la part de la direction, nous entreprendrons une série d’actions », soutient le président de l’Union des Étudiants, Saahir Goolfee, au Mauricien. Selon lui, les problèmes des étudiants « restent entiers à l’UoM ».

Le président avance que l’Union des Étudiants a été « prise de court » lorsque la dé- cision a été prise d’effectuer les examens de mai 2018 pour empêcher la tenue des examens au gymnase. « Nous avons maintenant deux mois pour mener notre combat si cette décision est maintenue », dit-il.

S’agissant des dépenses de la bibliothèque, Saahir Goolfee soutient que seu- lement une somme de Rs 7 millions sur un total de Rs 44 millions est utilisée, ajoutant ne pas comprendre l’augmentation des frais, qui passent de Rs 5000 à Rs 7 000. Alors que les élections arrivent au mois de novembre, Saahir Goolfee fait ressortir qu’il continuera sa lutte. « Je ferai tout pour que nous puissions remporter notre bataille », dit-il, ajoutant que plusieurs actions seront mises en place pour que les étudiants aient moins de difficultés.
Mais à l’Université de Maurice, on estime que l’Union des Étudiants a tort.

Selon notre source, les étudiants payaient leur “General Fee” de Rs 20 000. « Notre département des finances devait fractionner les “General Fees” en différentes catégories pour que les étudiants puissent savoir ce qu’ils paient. C’est un exercice interne de l’UoM pour pouvoir effectuer la répartition dans notre système », dit-on. Selon cette source, l’Union des Étudiants « a utilisé ce “break-down” comme un moyen de dire que les frais exigés pour la bibliohèque sont trop élevés » car, pour eux, elle n’est pas aux normes. « Ils prennent maintenant le rapport annuel, où 14% sont dépensés sur la documentation et 80% sur le personnel. Il se faut se poser la question et savoir qu’il faut de l’argent pour faire fonctionner la bibliothèque », dit-on.

Notre source est d’avis que l’Union des Étudiants aurait pu présenter des manquements, notamment au niveau des infrastructures. « On ne peut pas venir nous demander la raison pour laquelle on demande Rs 5 000 pour les frais de la bibliothèque. » Et d’ajouter que le gouvernement ne finance pas à 100% le budget de l’UoM et qu’il faut trouver au moins 40% du budget. « Un étudiant d’ingénierie ne paie que Rs 25 000 annuellement alors que ce cours, y compris ses infrastructures et équipements, nous coûte plus de Rs 100 000 », dit notre source.

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