(Vidéo) PTr : Navin Ramgoolam donne ses conclusions sur les JIOI 2019

En conférence de presse, mercredi 31 juillet, le leader du PTr, Navin Ramgoolam, a évoqué principalement les Jeux des îles de l’océan Indien organisés à Maurice.

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« C’est grâce aux efforts des athlètes que Maurice est sortie gagnante », a-t-il constaté. « Ces jeux n’ont rien à faire avec la politique. Ce n’était pas comme ça en 1985 et 2003 ».

Le leader du PTr s’est élevé contre l’état de la pelouse du stade Georges V. « Le stade a été une mare de boue. Qui en est responsable? » s’est-il demandé. « Où sont allées les Rs 94 millions déboursées pour la rénovation? Le fait que la finale de football a été tenue à Flacq a déstabilisé nos joueurs, mais ils ont montré leur potentiel ».

Artistes et sportifs.

S’agissant du complexe sportif de Côte d’Or, le leader du PTr a regretté que seulement deux compétitions s’y soient tenues. « Au lieu de dépenser plus de Rs 5 Md dans ce complexe, il aurait fallu construire plus de centre sportif. Le PTr a pris l’engagement d’ériger des centres sportifs partout à travers l’île ».

Navin Ramgoolam préconise que chaque médaillé d’or reçoive « enn swivi pou vinn ankor meyer ». Il a ajouté qu’« il faut s’assurer que les athlètes aient un logement décent. Bizin ena enn travay ek letan pou zot training ».

Il a plaidé pour « une culture de sport et de santé pour tous » et a remercié « les athlètes et les artistes » ainsi que « le patriotisme démontré par les Mauriciens », qui constitue une « nouvelle preuve de l’attachement du peuple mauricien à la nation mauricienne ». Et d’ajouter : « Se enn leson pou bann ki rod kre divizion pou bann rezon personel ».

Oneandonly.

Par ailleurs, réagissant à la polémique sur l’internaute mauricien Shameem Oneandonly, arrêté à Dubaï, le leader du PTr a déclaré : « Si un citoyen mauricien partage son commentaire, sa critique ou fait un joke sur le gouvernement sur Facebook, et qu’il le considère comme un criminel ou un ennemi de l’Etat mauricien au point où l’Etat mauricien demande à un pays étranger d’arrêter son propre citoyen, c’est un pas que le pays a franchi, et qui est très dangereux ».

« Si c’est une personne de Maurice qui, au nom du gouvernement mauricien, est allée demander à un gouvernement étranger d’agir contre un citoyen mauricien pour des raisons politiques, c’est très grave ».

Navin Ramgoolam s’est demandé pourquoi le régime au pouvoir « bizin per bann kritik ». Il poursuit : « Le ministre des Affaires étrangères aurait dû s’assurer que ses droits de citoyens soient respectés ».

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