Virus: Paris « ne souhaite pas que l’Allemagne ferme sa frontière » avec la France

Paris « ne souhaite pas que l’Allemagne ferme complètement la frontière » avec la France, a déclaré lundi le secrétaire d’Etat français chargé des Affaires européennes, Clément Beaune, alors que Berlin a fermé en partie ses frontières avec la République tchèque et l’Autriche pour contenir la diffusion des variants du coronavirus.

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Le gouvernement allemand a laissé entendre qu’il pourrait faire de même avec la France dans les prochains jours, en raison de la situation sanitaire dans le département français de la Moselle où est constatée une progression du variant sud-africain, très contagieux.

« Je ne souhaite pas que l’Allemagne ferme complètement la frontière » avec la France, a souligné sur Franceinfo le secrétaire d’Etat, en appelant à « une concertation » pour éviter ce scénario.

« Si l’Allemagne devait restreindre encore la circulation » vers la France, « je souhaiterais que l’on définisse ensemble des exceptions les plus larges possible. Nous avons deux préoccupations majeures: le transport routier (…) et les travailleurs frontaliers. Pour ces personnes-là, c’est une question de capacité à travailler et à gagner leur vie », a-t-il insisté.

« On fera tout en discussion, pour qu’il n’y ait aucune décision qui ne soit pas coordonnée, pour qu’il n’y ait pas de mauvaise surprise », a-t-il souligné, en indiquant qu’il devait s’entretenir ce lundi avec les trois ministres-présidents des régions allemandes frontalières avec la France.

Concernant la décision allemande de fermer en partie ses frontières avec la République tchèque et le Tyrol autrichien, « je ne crois pas qu’il y ait eu un débat avec la Commission européenne », a regretté M. Beaune.

« D’ailleurs la Commission européenne a rappelé, puisque nous avons passé un certain temps à coordonner nos mesures européennes, à définir des règles communes, un cadre, que cela n’était pas conforme au cadre européen. Il y a eu un échange hier entre la commissaire européenne concernée et le ministre de l’Intérieur allemand pour s’en expliquer », a-t-il poursuivi.

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