Xavier-Luc Duval : « Il faut une grève de la faim pour que le gouvernement agisse »

« Il faut une grève de la faim pour que le gouvernement agisse ». C’est ce que soutient le leader de l’opposition, Xavier-Luc Duval, ce matin face à la presse à Astor Court. En effet, suite à la rencontre entre le comité de soutien des grévistes et le Premier ministre adjoint et ministre des Utilités publiques, Ivan Collendavelloo, les licenciés de la Central Water Authority (CWA) et le syndicaliste Atma Shanto ont mis fin à leur grève de la faim jeudi soir. Pour le leader de l’opposition, le message du gouvernement est clair. Il faut désormais faire une grève de la faim pour que le gouvernement change d’avis et se décide à prendre une action.

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Le leader des bleus dénonce ainsi le manque de compassion qu’avait fait preuve Ivan Collendavelloo lors de la Private Notice Question, il y a quelques semaines. « Quelle est la logique de licencier des personnes qui ont 10 à 20 ans d’expérience pour ensuite embaucher de nouvelles personnes pour le même travail ? Si ce n’est pour le fait d’embaucher des agents politiques à la place des licenciés. Même si on les promet, un travail ailleurs, la solution est de les embaucher à la Central Water Authority parce qu’ils sont déjà expérimentés dans leur domaine », affirme Xavier-Luc Duval.

Le leader de l’opposition est revenu sur la PNQ de mardi dernier destinée au ministre de la Santé, Anwar Husnoo, où celui-ci devait faire la lumière sur les circonstances dans lesquelles le bébé Beekareea est décédé peu après sa naissance le 13 avril dernier. Pour Xavier-Luc Duval, qui se dit non seulement choqué par le manque de compassion du ministre, mais également surpris que celui-ci a tenu à défendre la négligence médicale alléguée dans cette affaire. De plus, Xavier-Luc Duval demande un Fact Finding Committee Independant au lieu du comité mise en place du ministre Husnoo.

Le leader de l’opposition est d’avis que le ministre de la Santé n’offre aucun espoir à la population mauricienne sur une amélioration des services hospitalier. « Il est donc nécessaire de revoir le système prénatal et néo-natal et surtout les « complaints procedures » pour qu’il ait une façon plus efficace et démocratique d’aider la population. Tout cela est couronné par le fait qu’il y a une perte de confiance dans les services d’hôpitaux public. En 2002, 86% des naissances ont eu lieu dans les hôpitaux publics. En 2010, 78% et en 2016, 71 %. Malgré les milliards d’investissements en équipements dans les hôpitaux publics, les femmes délaissent le secteur public et préfèrent se tourner vers le secteur privé », affirme le leader de l’opposition.

Concernant la polémique autour de la fermeture de deux shelters et des cas de maltraitances alléguées par certains pensionnaires — à travers une lettre envoyé a la ministre du Développement de l’Enfant et du Bien-être de la Famille, Roubina Jadoo-Jaunbocus — le PMSD tiendra une conférence de presse spéciale animée par Aurore Perraud durant la semaine

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