Yatin Varma : « Navin Ramgoolam n’est pas le PTr, et le PTr n’est pas Navin Ramgoolam »

« Nous devons faire la distinction entre le PTr et Navin Ramgoolam (…) Navin Ramgoolam n’est pas le PTr, et le PTr n’est pas Navin Ramgoolam », a déclaré Yatin Varma, membre expulsé du PTr, ce vendredi 31 janvier lors d’une conférence de presse.

- Publicité -

Dénonçant « l’injustice faite à leur encontre », les cinq membres expulsés du PTr – Yatin Varma, Raj Penthia, Balkissoon Hookoom, Krishna Molaye et Prateebah Bholah – ont estimé que le parti « a agi dans l’illégalité et nous avons décidé que nous n’allions pas subir cette injustice ».

Revenant sur son expulsion, Yatin Varma a indiqué que, le 29 janvier, il n’a pas été invité à assister au bureau politique du parti. Il s’est également attardé sur le fait qu’aucun des cinq membres expulsés n’a eu l’occasion de se défendre contre les allégations faites à leur encontre.

« Il n’y a eu aucun comité disciplinaire comme inscrit dans la clause 14 de la constitution du PTr. Il y a eu ainsi violation de la constitution du parti », a fait ressortir Yatin Varma.

« Si Navin Ramgoolam ne peut pas garantir les droits des membres de son parti, est-il capable d’assurer les droits des citoyens mauriciens ? », s’est demandé Yatin Varma.

Il a, toutefois, salué le député Shakeel Mohamed, qui a déclaré que ces expulsions n’étaient pas à l’agenda du parti.

« Mo pa enn ramgoolamist ».

Dans la foulée, Yatin Varma a annoncé prendre l’engagement « d’écrire à l’International Socialist pour dénoncer la dictature qui prévaut au sein du PTr » à Maurice.

Il a défié le leader des rouges de « tir PTr dan mo disan ». D’ajouter que « mo enn PTr, me mo pa enn ramgoolamist ».

Raj Pentiah a, pour sa part, qualifié ces expulsions d’« actions irrationnelles et injustes de Navin Ramgoolam ». Il poursuit : « Je n’ai aucune colère contre le leader du PTr, but i pity him« .

Balkissoon Hookoom a soutenu que « nous sommes devenus des boucs émissaires au sein du parti« , alors que Prateebah Bholah a déclaré s’être « donnée corps et âme pour le parti (…) sans rien en retour« .

De son côté, Krishna Moolaye a souligné avoir « ri un bon coup » car « j’ai été intrigué (par cette nouvelle), mais j’avais déjà démissionné du parti avant les élections ».

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -