À BOIS-MARCHAND — « Il ne peut y avoir de développement soutenu sans partenariat »

Ce vendredi 17 février aura été une journée marathon pour Leyla Tegmo-Reddy, la UN Resident Coordinator à Maurice. Entourée d’une forte délégation des membres du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), du Non-State Actors Unit (NSA) et de différentes fondations et Ongs, la UN Resident Coordinator a en effet passé toute la journée, et une bonne partie du début de soirée, à Bois-Marchand. Objectif : suivre, de visu, le travail entamé par les différents partenaires sociaux dans ce quartier. Leyla Tegmo-Reddy s’est dite très agréablement surprise par « le travail bien entamé par les différentes institutions et Ongs, sur le terrain à Bois-Marchand » et soutient que « tout progrès, surtout social, comme ici, ne peut être réalisé qu’avec le concours de tous les partenaires engagés. »
« À Bois Marchand comme dans toute région où il existe un programme de développement social, il faut absolument une approche intégrale et intégrée ! Si tous les partenaires actifs sur le terrain ne travaillent pas ensemble et dans une même synergie, les avancées ne seront pas probantes. » Leyla Tegmo-Reddy poursuit : « Ce n’est certainement pas en ayant une approche isolée aux problèmes que nous réussirons à changer la donne. Si l’on pense venir s’attaquer, par exemple, au problème de l’enfance sans prendre en considération l’environnement de ces enfants, les conditions dans lesquelles vivent leurs parents, le manque d’infrastructure scolaire, et d’autres problèmes corollaires, ce n’est pas la peine ! C’est comme pour les problématiques de la drogue ou du sida. Il y a tout un ensemble de problèmes à prendre en considération quand on vient s’atteler à ces régions qui souffrent de ces situations. »
L’UN Resident Coordinator conclut : « Seule une approche intégrée et intégrale, avec tous les partenaires sociaux oeuvrant dans une synergie, peut amener un changement. » Et cela encore, soutient Dr Magda Verdickt, Senior Programme Manager du PNUD, avec Mme Tegmo-Reddy, « sur le long terme ! » Et de poursuivre : « Ce n’est pas l’affaire de quelques semaines ou de quelques mois. C’est un travail de très longue haleine qui s’inscrit dans la durée. »
Cet engagement, la Fondation Joseph Lagesse du Groupe Mon Loisir (GML), Caritas, l’Institut Cardinal Jean Margéot (ICJM), la congrégation des Soeurs Lorette et l’Ong LEAD (Leadership for Empowerment and Action for Development) l’ont pris. Cela fait plusieurs années que les travailleurs sociaux de ces différents organismes sont à pied-d’oeuvre sur le terrain à Bois-Marchand et travaillent ensemble, s’occupant chacun d’un axe majeur (petite enfance, alphabétisation, valorisation des femmes, préventions contre la drogue, l’alcool…). C’est de cette manière que divers services sont abrités par le complexe éducatif de l’endroit, où se trouve aussi le centre des femmes de Bois-Marchand, un terrain de jeux pour les jeunes, ainsi qu’une salle polyvalente destinée aux habitants de la localité et aux sessions de formations diverses.
Leyla Tegmo-Reddy s’est d’abord intéressée aux tout-petits via le centre d’éveil soutenu par Caritas et la section maternelle dont s’occupe la Fondation Joseph Lagesse. Ensuite, elle a rencontré les adolescents et les jeunes qui fréquentent l’école Anfen de la localité. L’association des femmes de Bois-Marchand était aussi au programme. En fin de journée, Mme Leyla Tegmo-Reddy a rencontré un couple du quartier atteint du sida. En soirée, l’UN Resident Coordinator s’est entretenue avec les membres de l’Ong LEAD ainsi que les jeunes qui composent Les Éclaireurs.

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