ŒNOLOGIE : Le vin est relaxant tant qu’il n’y a pas d’abus, déclare Bouchard Finlayson

« The beauty of wine is about good time. As long as there is no abuse, it can be a relaxing activity ». C’est l’avis de l’oenologue et viticulteur sud africain, Peter Finlayson des vignes Bouchard Finlayson, Hermanus, de la région du Cap. Le Mauricien le rencontrait la semaine derniere à l’hôtel le Prince Maurice.
Peter Finlayson, issu d’une famille viticultrice, a complété ses études d’oenologie en 1974 et s’est tout de suite lancé dans la culture des vignes dans la région du Cap. Pour lui, cette activité s’apparente à un sport. « For us who produces wine, it is a sport, we are always competing with ourselves », affirme-t-il en soulignant le plaisir qu’il retire de cette activité. « It is very interesting the more so that each wine has got its own personality ». Selon lui, il n’y a pas deux vins ou deux cuvées qui ont la même personnalité.
Les vins Bouchard Finlayson, dont 70 % sont du rouge (le Pinot noir notamment) et 30 % du blanc sont représentés et commercialisés à Maurice par O.C. Oxenham & Co. Ltd depuis une dizaine d’années. Le vin est distribué dans des boutiques spécialisées et dans des hôtels.
Peter Finlayson affirme que les vignes de la maison respecte la Biodiversity wine initiative (BWI) et l’Integrated Production of Wine (IPW). Deux initiatives de l’État sud africain avec pour objectif de préserver la biodiversité, l’Afrique du Sud étant un hotspot dans le domaine. Ce projet a été adopté volontairement par la majorité des viticulteurs du pays, selon des informations disponibles sur internet. « The system put lots of pressure on us but it is a good thing. We know where we stand », affirme-t-il en insistant que le vin est un produit contrôlé.
Les vins Bouchard Finlayson sont reconnus en Afrique du Sud. Pour la deuxième année consécutive, la marque a obtenu le South African Wine Index (SAWI) Grand Trophy en 2010. Les vignes de Finlayson s’étendent sur 20 hectares. Une superficie de 80 hectares naturels entoure l’activité, l’espace étant surtout montagneux et protégé par l’État. « We produce wine on the coast. It gets high rainfall. It is produced in cooler condition that what is done inland. The right combination of clay soil and a gentle climate work good. Great wines are produced in fringe areas », affirme-t-il. Pour lui, le vin est alors meilleur. Il indique avoir arrêté d’utiliser des insecticides depuis trois ans.
Le plus gros marché de Bouchard Finlayson est local, soit l’Afrique du Sud. Son principal marché d’exportation est l’Angleterre. M. Finlayson observe qu’il y a une hausse dans la demande des pays d’Afrique de l’Est, due à une croissance dans le secteur touristique. Dans l’océan Indien, il exporte à Maurice et aux Seychelles. Les compétiteurs de la maison sont souvent sud-africains. Le viticulteur parle aussi de la France et des pays émergents comme le Chili et l’Argentine. La Nouvelle-Zélande en était un aussi de même que l’Australie. Il concède que le taux du dollar australien ainsi que les soucis auxquels font face les viticulteurs sont surtout liés à la sécheresse, rendant ainsi leurs produits moins compétitifs.
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