105e Anniversaire de sa naissance : Pandit Seeparsad Jassodanand, fondateur du Sai Baba Mandir à Maurice

NAVIN
BOBEECHUN

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Le miracle de la Dévotion

Dans les années 60, feu Pandit Seeparsad (Rajman) Jassodanand (1913-1997), de Chamouny, avait élu domicile rue Rajkumar Gujadhur, Curepipe, avec son épouse pour travailler à la mairie de Curepipe. Au fil des ans, on le dénommait de manière affectueuse Panditji, et ce grâce à son parcours extraordinaire qui consistait à porter la Sagesse Divine jusqu’au cœur même de nombreux Mauriciens.

Tout a débuté avec la naissance de son premier-né, Kumar, après 14 ans de mariage. Étant né prématurément, Kumar présentait des signes auditifs et linguistiques graves au cours de son enfance. Lorsque Kumar atteint ses 17 ans en 1965, Panditji, alors âgé de 52 ans, l’a emmené en Inde, dans l’espoir de trouver une solution pour l’affliction de Kumar.

Pendant son séjour au Maharashtra, Panditji a rencontré son neveu, dont les beaux-parents, étant des dévots assidus de Shirdi Sai Baba (Guru spirituel des années 1900), les ont gracieusement accueillis. Aussi, ils leur firent don de plusieurs vinyles de chants religieux et du Sai Satcharitra en hindi – une compilation d’histoires vécues et de témoignages de la nature divine de Shirdi Sai Baba. Galvanisés d’espoir, Panditji et Kumar entreprenaient un pèlerinage à Shirdi.

De retour à Maurice, ils avaient ramené du Vibuthi (cendre sacrée) et plusieurs photos de Shirdi Sai Baba.

Peu après, le miracle est arrivé ! Par la grâce divine, Kumar surmonta ses déficiences pour ensuite, progressivement parler et entendre ! Panditji était tellement enchanté qu’il décida de partager la sagesse divine de Shirdi Sai Baba par le biais des copies des images de Shirdi Sai Baba et des bandes sonores des vinyles, tout en ayant la ferme intention de construire un Sai Baba Mandir.

En mai 1971, grâce à son ‘Lump sum’ octroyé à sa retraite, il fit acquisition d’un lopin de terre devant sa maison, désormais l’entrée principale du Curepipe Sai Baba Mandir.

Lentement mais sûrement, le Sai Baba Mandir prenait forme et une statue de Shirdi Sai Baba y était installée pendant que de plus en plus de gens venaient vivre l’expérience de la béatitude divine, en particulier les jeudis.

Les enseignements spirituels du Sai Satcharitra tels que dispensés par Panditji se répandirent rapidement lorsque le journal « Le Populaire » publia un article sur Shirdi Sai Baba et que la MBC diffusa des chansons de dévotion.

Cette effervescence spirituelle se propageait à tel point qu’en 1973, deux Indiens basés au Kenya sont venus visiter le Sai Baba Mandir à Curepipe et ont informé Panditji que Sathya Sai Baba à Puttaparthi est la réincarnation de Shirdi Sai Baba, incitant ainsi Panditji à les accompagner en Inde.

Panditji passera tout son séjour avec les deux dévots tout en s’immisçant dans la nature divine de Sathya Sai Baba pendant les bhajans quotidiens (chants dévotionnels) et Sevas (services sociaux pour les moins fortunés). Panditji était revenu à Maurice avec des livres, des images et des médaillons de Sathya Sai Baba.

Les Pravachans sont des enseignements inspirants fondés sur les Écritures Saintes. Panditji avait commencé à enseigner et à expliquer la sagesse spirituelle à partir de deux copies de « Sathya Sai Speaks ».

1973 était aussi l’année où les bhajans (chants dévotionnels) hebdomadaires se faisaient tous les jeudis à 17h, animés par Guru Dindoyal de Rivière du Rempart, qui revenait d’Angleterre. La vague dévotionnelle des bhajans hebdomadaires déferlait sur toute l’île, et pour répondre au nombre croissant de fidèles, les séances de bhajans eurent lieu deux fois par semaine, soit le jeudi à 17h et le dimanche à 16h.

En 1975, les villes et villages vibraient de positivité émanant des réunions régulières et des kirtans à domicile que Panditji et d’autres fidèles organisaient dans tout le pays.

Feu Sri Barlen Parapen, de retour d’Afrique du Sud, dirigea les premières sessions de formation aux bhajans pour permettre à plus de fidèles de se connecter à Sathya Sai Baba. Bientôt, des Seva réguliers faisaient le tour de l’île dans l’ardeur de la dévotion.

En 1979, Panditji fit construire une salle de bhajans en haut du Sai Baba Mandir, et l’année suivante, conduisit une délégation mauricienne à Prasanthi Nilayam, Puttaparthi, où ils rencontrèrent Sathya Sai Baba et lui montra les formidables réalisations des dévots mauriciens.

Immédiatement après leur retour, furent lancées la Bal Vikas – l’éducation spirituelle des enfants – ainsi que la Mahila, l’aile féminine, pour ainsi compléter l’enregistrement officiel de l’organisation Sri Sathya Sai Seva.

Le Sai Baba Mandir devint un lieu de pèlerinage habituel pour les fidèles venant témoigner des apparitions divines de l’Amrit (nectar divin) et du Vibuthi sur les photos de Sathya Sai Baba.

Par ailleurs, vu que la salle de bhajans ne pouvait plus accommoder le nombre affluent de dévots pendant la célébration annuelle de l’anniversaire de Sathya Sai Baba le 23 novembre et d’autres activités, Panditji avait initié la construction d’un hall à Wooton d’une capacité de 1 500 personnes où, jusqu’à présent, l’on s’adonne aux bhajans tous les jeudis et dimanches.

En 1997, Panditji quitta sa robe mortelle à l’âge de 84 ans alors que d’innombrables Mauriciens lui emboîtent toujours le pas dans le chemin spirituel, guidé par la Grâce Divine de Sathya Sai Baba.

Le Sathya Sai Baba Centre de Curepipe vous invite à commémorer ensemble le 105e anniversaire de la naissance de Panditji ce samedi 18 août, de 16h à 17h. Le tout suivi d’une collecte de sang, dimanche 19 août, de 8h30 à 14h, à Wooton.

Om Sai Ram.

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