18 CCEM: Définir les politiques pour la futur génération estudiantine

Le ministre de l’Éducation, qui préside la 18e session de la conférence des ministres de l’Éducation du Commonwealth, a lancé hier au Centre Swami Vivekananda à Pailles le Commonwealth Advisory Bureau. Cette rencontre avait pour but de définir les politiques prioritaires dans le secteur de l’éducation afin de préparer la future génération estudiantine à entrer dans le monde du travail. Vasant Bunwaree a ainsi parlé de divers projets du gouvernement dans ce sens, notamment l’introduction d’une législation pour rendre l’école obligatoire à l’âge de trois ans.
Cette rencontre avait pour but de finaliser une nouvelle stratégie dans le secteur éducatif qui servira à établir un nouveau plan d’action pour l’agenda 2015. Rappelons que la Conférence des ministres de l’Éducation du Commonwealth a lieu tous les trois ans depuis 1959. Son but est de débattre et partager des idées sur des enjeux et de définir les futurs objectifs et orientations. Plus de 800 délégués, y compris des ministres du Commonwealth, se réunissent à partir de demain pour s’exprimer sur des sujets allant de la qualité de l’éducation dans le climat économique actuel à la manière de la rendre accessible à tous, en passant par des discussions sur la possibilité de multipartenariats destinés à financer le secteur. Ainsi le Commonwealth Advisory Bureau s’est penché hier sur les politiques à adopter pour préparer les jeunes à entrer dans le monde du travail dans quelques années. Cette conférence débouchera sur l’adoption du Commonwealth Secretariat Education’s work plan.
Lors de son intervention, le ministre de l’Éducation a fait part des réalisations du gouvernement dans ce domaine, parlant des divers projets en cours du préprimaire au secondaire. Il a ainsi annoncé l’introduction d’une nouvelle législation à partir de janvier 2013 pour rendre l’école obligatoire à l’âge de trois ans. « Education in Mauritius is free at both primary and secondary levels while the pre-primary and tertiary are heavily subsidised. It is compulsory for all from age 5 and very soon age 3 (we are going to legislate in January 2013), up to age 16. Enrolment rates for the pre-primary and primary sub-sectors are 98 percent and 100 percent respectively while the transition rate from primary to secondary is 84 percent », affirme Vasant Bunwaree. De plus, a-t-il ajouté, « nous offrons le transport gratuit à tous nos élèves et le gouvernement vient aussi en aide pour payer les fees d’examens du SC et HSC à ceux dont les parents ont des revenus insuffisants ». Le ministre a cependant souligné le manque de ressources humaines en raison des jeunes qui ne terminent pas leur scolarité. « Because we have a limited human resource base, we cannot afford to have wastage through non-participation and drop-out in the system ». Il a aussi parlé des enfants qui ont des besoins éducatifs spéciaux. L’éducation gratuite, soutient Vasant Bunwaree, n’est pas la solution à tous ces problèmes. « Nous essayons de régler ce problème en offrant d’autres facilités à ces enfants. À ce stade nous ne pouvons pas nous permettre d’adopter la ligne de pensée “Business as Usual”. » Le ministre a parlé de plusieurs autres points dont la right-based education, les gender issues, l’interculturalité, les skills mismatch, entre autres.
Autres intervenants, Ramona Jennex, ministre de l’Éducation de Nouvelle Écosse au Canada, et Daisy Cooper, la directrice du Commonwealth Advisory Bureau, ont évoqué l’importance de cette conférence pour établir un plan d’action pour la jeunesse de demain. Elles ont abordé les sujets tels que le brain drain et la migration.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -