55 boulettes d’héroïne dans l’estomac : une deuxième personne interpellée

Un nouveau développement est survenu dans l’affaire de Patricia Mhango, la passagère zambienne arrêtée avec 55 boulettes d’héroïne samedi dernier.

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Cette dernière a avoué lors de son interrogatoire, qu’elle ne voyageait pas seule. Elle était accompagnée d’une ressortissante sud-africaine, âgée de 37 ans. Elle a expliqué que cette dernière avait également avalé des boulettes d’héroïne.

Les enquêteurs ont ainsi monté une opération et ont procédé à son arrestation à Pereybère. Elle a été soumise à un examen médical à l’hôpital du Nord mais rien d’incriminant n’a été obtenu d’elle. Toutes les deux sont en détention policière.

Pour rappel la Zimbabwéenne Patricia Mhango, 26 ans, travaillant comme femme de ménage dans son pays, a été interceptée par les autorités mauriciennes avec 55 boulettes d’héroïne dans l’estomac, drogue dont la valeur marchande est estimée à environ Rs 14 M.

La mule, qui en est à sa première visite à Maurice, a débarqué à bord du vol SA 190 en provenance de Johannesburg, en Afrique du Sud. Son comportement suspect et le fait qu’elle voyageait seule avaient éveillé les soupçons des éléments de la Customs Anti-Narcotics Section (CANS) de la Mauritius Revenue Authority (MRA).

Aussi, lorsqu’elle a emprunté le Green Channel, les douaniers ont demandé son passeport pour vérifications. Les officiers ont ensuite fouillé ses bagages, où ils sont tombés sur des vêtements et une bouteille en caoutchouc. En découpant cette dernière, ils sont tombés sur 39 boulettes enroulées dans du ruban adhésif et soupçonnées de renfermer de la drogue.

Interrogée sur cette découverte, Patricia Mhango a avoué qu’il s’agissait d’héroïne, qu’elle devait remettre à un contact. Elle a ajouté qu’elle devait loger dans un appartement à Grand-Baie et qu’une fois sur place, un Mauricien devait la contacter pour prendre livraison de la drogue. La mule a ajouté avoir ingurgité une certaine quantité de boulettes, lesquelles étaient toujours dans son estomac. L’ADSU a été immédiatement alertée.
Prenant en compte sa santé et le risque qu’une boulette d’héroïne se détache dans son estomac, provoquant une overdose, la police a préféré l’emmener à l’hôpital Nehru, à Rose-Belle, au lieu de participer à un exercice de “controlled delivery”. Après l’avoir passé au scanner, le personnel soignant devait confirmer la présence des boulettes. Patricia Mhango a été placée en salle où, de samedi à mardi, elle a restitué 16 boulettes d’héroïne. Le poids total de la drogue saisie est estimé à 936,4 g.

Malgré l’absence de la Zimbabwéenne, la police avait placé l’appartement qu’elle devait occuper sous surveillance en espérant coincer celui censé réceptionner la drogue. L’exercice n’a cependant rien donné. Une accusation provisoire d’importation d’héroïne a été logée contre elle. Les enquêteurs ont aussi saisi son téléphone cellulaire pour un examen .

 

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