7E—Mauritian Equestrian Sports Federation: 3.5 pts

L’équitation perd une place dans le hit parade des fédérations. Rien n’est à reprocher en terme de gestion puisqu’au niveau de la communication, le comité directeur dirigé par la présidente Kim Gueho a fait son travail comme il faut. Les performances des cavaliers sont très intéressantes mais la MESF devrait songer à innover son calendrier, à l’étoffer encore plus car nous avons l’impression qu’elle tourne en rond ne devant son salut qu’aux belles prestations de Lambert Leclezio.
Comme lors des années précédentes, plusieurs épreuves de sauts d’obstacles pour les seniors et juniors étaient au programme. Nombreux sont les cavaliers mauriciens à s’être illustrés. L’on retiendra principalement la marche en avant du voltigeur Lambert Leclezio qui ne cesse de progresser sur la scène internationale. Récompensé du prix Longines Rising Star Award le 13 décembre dernier à Baku (Azerbaïdjan), il a remporté la médaille d’argent lors du CVI Ermelo en mai dernier aux Pays-Bas. Il a aussi fait parler de lui sur le Vieux Continent pour Les Jeux Équestres Mondiaux FEI Alltech à Caen, terminant à une belle sixième place.
Le jeune Mauricien Aiden Jouana René s’est aussi illustré dans le Harare Agricultul Show en août dernier, montant sur la troisième marche du podium. Saskia Bax a été élu ‘Best Ride’ lors de l’International Show Jumping au Club Hippique de Maurice (CHM) au mois d’octobre après avoir réalisé quatre parcours sans-faute. Des compétitions comme le World Jumping Challenge ou le Dressage ont également été un succès. N’oublions pas la National Vaulting Competition au CHM qui valait également le détour. Le concours international de voltige au Centre Équestre La Louisa (CEL) a aussi été riche en enseignement avec des cavaliers venant de France et d’Allemagne en autres.
Des formations ont également été au programme à l’instar du cavalier sud-africain Barry Taylor, qui a aidé à la formation des entraîneurs et des cavaliers en juillet dernier. La MESF a également pu bénéficier de l’expertise du Français Olivier Billaud au mois de novembre sur la formation de course designing, lui qui est un instructeur de la Fédération Équestre Internationale (FEI). L’objectif est bien évidemment de vulgariser une discipline qui prend un peu plus de galon chaque année. 2015 sera l’occasion de continuer sur cette lancée sinon de faire mieux.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -