9ES JIOI 2015 À LA RÉUNION: Thierry Grimaud président du COJI

Le comité organisateur des 9es Jeux des Iles de l’océan Indien (COJI) de 2015 a un nouveau président. C’est un de ses membres, nommément Thierry Grimaud, qui a été appelé a prendre la présidence et ce, à l’issue de la réunion du comité directeur de vendredi, à St Denis. Après la démission de Patrick Legros au début du mois dernier, c’est le vice-président Jean-François Beaulieu qui a assumé l’intérim à ce poste. A noter que Thierry Grimaud est enseignant de profession, mais a été détaché à Union sportive de l’enseignement de premier degré, un organisme responsable de l’organisation des rencontres sportives à l’intention des élèves des écoles primaires affiliées.
« C’est une lourde tâche, voire une grande responsabilité » a d’emblée déclaré Thierry Grimaud à Week-End, hier matin au téléphone. Il n’empêche, a-t-il ajouté, que le challenge est intéressant et que l’aventure est exaltante pour La Réunion. « J’ai la chance de pouvoir compter sur une équipe déjà en place, une équipe composée de personnes compétentes », a-t-il souligné. Mais déjà, celui qui a été chef de mission pour les Jeux de 1993 aux Seychelles, puis chef de délégation aux Jeux de 1998 chez lui, avant d’être membre du Conseil international des Jeux (CIJ) en 2003 (6es Jeux à Maurice), rêve d’une chose: voir les Jeux retrouver l’esprit qui avait animé les participants lors des premiers Jeux de 1979 à La Réunion.
Au delà de cet aspect compétitif, Thierry Grimaud souhaite que ces 9es Jeux soient ceux du partage. « En 1979, l’esprit des Jeux reposait sur la rencontre, l’échange entre les jeunes de l’océan Indien. C’était l’occasion de partager sa culture et de mieux se connaître. Ma conception est qu’on retrouve à nouveau cet esprit », a-t-il déclaré. Avec sa nomination comme président du COJI, Thierry Grimaud a ajouté que l’objectif est de structurer le COJI et aussi se concentrer sur les engagements financiers.
Budget de plus de 5M euros
A ce sujet justement, Jean-François Beaulieu, celui qui a assuré l’intérim au poste de président pendant un mois, a indiqué que la phase financière a déjà été bouclée et a affirmé que l’organisation de ces 9es Jeux nécessitera un budget de plus de 5 M d’euros. « Nous sommes à discuter des différentes modalités d’intervention auprès des différents financiers », a-t-il fait ressortir.
C’est dire que la machine est déjà en marche et que les différentes étapes de la préparation s’enchaîneront très vite. Selon Thierry Grimaud d’ailleurs, les premiers appels d’offres seront lancés dès ce mardi pour désigner l’agence de communication qui aura pour tâche de faire le marketing de ces Jeux. Ce mardi toujours, un appel d’offre sera aussi lancé à l’intention des professionnels qui seront responsables de la mise en place des cérémonies d’ouverture et de clôture. « Ce sera aux professionnels de dresser les différents tableaux des cérémonies », a expliqué le président du COJI.
Selon lui, tout est mis en oeuvre pour que les pays membres aient le maximum d’informations possibles en vue de la réunion du CIJ prévue pour les 25 et 26 juin prochain à St Denis. En vue de cette réunion, les pays présents obtiendront chacun une copie des réglements techniques et généraux qui ont été envoyés aux fédérations françaises et par la suite, aux fédérations internationales, pour approbation. Une partie des règlements est déjà retournée à La Réunion et le COJI va demander d’accélérer les choses, afin que tous les documents soient prêts pour la réunion de juin.
Pour conclure, Thierry Grimaud a indiqué que plusieurs pays, à l’exception de Maurice et de Mayotte, n’ont pas respecté la date limite du 31 décembre dernier pour l’envoi des engagements quantitatifs. Jean-François Beaulieu a, pour sa part, expliqué que cet aspect devra être réglé avant la tenue de la réunion du CIJ. D’autant, a-t-il ajouté, que la capacité maximale des Villages des Jeux, notamment l’université de St Denis et le Village Corail de St Gilles, est de 2 000 personnes. « Si nous dépassons le chiffre, nous serons dans l’obligation de supprimer des disciplines au programme », a-t-il conclu.

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