À la mi-journée d’hier à Bel-Air : Découverte macabre!

Une salesgirl, 45 ans, découverte dans avec une profonde lacération au cou dans la quincaillerie Bel-Air Best Point

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La réouverture des commerces avec le déconfinement graduel a été marquée par une découverte macabre à la mi-journée d’hier dans l’Est de l’île. En effet, le corps d’une salesgirl, âgée de 45 ans, Nilma Jugurnauth, portant une profonde lacération au cou, gisait dans une mare de sang dans une quincaillerie. Les premiers constats établis par la police sont que la femme, qui avait repris le travail hier, a été victime d’un vol avec violence en ce premier jour de déconfinement partiel. 

Les renseignements recueillis sur place, hier, indiquent que la quadragénaire avait repris son travail le matin à la quincaillerie Bel-Air Best Point. À la mi-journée d’hier, le propriétaire de la quincaillerie s’est temporairement absenté des lieux pour aller déjeuner à son domicile à Saint-Julien. Il a alors demandé à son unique employée de superviser les activités jusqu’à son retour. D’ailleurs, le propriétaire de la quincaillerie déjà laissé à maintes reprises le commerce sous la responsabilité de cette habitante de Bel-Air dans le passé. C’est vers 13h qu’un client a découvert la victime par terre, avec des traces de sang au corps et une lacération au cou. Sur ce, ce témoin a aussitôt alerté le voisinage avant d’appeler la police.

Entre-temps, une équipe du SAMU est arrivée sur les lieux où un médecin a confirmé le décès de Nilma Jugurnauth. La police de Bel-Air a sécurisé la Scene of Crime en attendant l’arrivée des éléments du Scene of Crime Office (SOCO). Ils ont effectué des prélèvements des indices qui ont été envoyés à des fins d’analyses au Forensic Science Laboratory. Subséquemment, la dépouille de la quinquagénaire a été transférée à la morgue de l’hôpital Victoria à Candos pour l’examen post-mortem. Le SOCO n’écarte pas que l’agression a eu lieu plus tôt, soit vers midi. Le propriétaire de la quincaillerie n’a pas encore été en mesure de déterminer le butin qui a été emporté par le cambrioleur-meurtrier de son commerce, car la police a sécurisé les lieux. Il a toutefois noté que certains objets se trouvaient pêle-mêle au sol.

Pour démarrer l’enquête, la Criminal Investigation Division (CID) de Bel-Air a embarqué l’homme qui a fait la découverte macabre pour des compléments d’information. Parallèlement, les enquêteurs ont procédé au visionnage des enregistrements des caméras de surveillance des autres commerces se trouvant dans les parages. Des sources proches de l’enquête estiment minimes les chances de découvrir le visage du ou des suspects en cette période de couvre-feu sanitaire, car le port de masque dans des lieux publics est obligatoire.

Par ailleurs, la police soupçonne que Nilma Jugurnauth aurait confronté le cambrioleur, car son cadavre ne se trouvait pas derrière la caisse. La police a aussi questionné les personnes qui marchaient ou se trouvaient dans les commerces alentour. Ils ont tous affirmé n’avoir rien vu ou entendu de suspect. En plus, la quincaillerie était l’un des rares commerces qui étaient ouverts sur un rayon d’environ cent mètres. La CID de Bel-Air épluche en ce moment une liste de récidivistes de la région qui pourrait être des suspects potentiels.

De son côté, le fils de Nilma Jugurnauth a affirmé que la victime n’a pas eu de dispute avec quelqu’un récemment. L’époux de la victime a affirmé qu’il se préparait à se rendre à son travail quand il a appris le décès de son épouse. « Mo al laba, la polis pa pe les rentré », et d’ajouter que c’est un proche qui lui a annoncé que Nilma Jugurnauth aurait perdu connaissance. « Ler mo al laba, la polis inn dir moi ki mo madam inn décédé ». Il avance que sa femme travaille dans cette quincaillerie depuis cinq ans.

L’enquête se poursuit sous la supervision de l’ACP Mannaram.

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