ACOAS—VIOL COLLECTIF ALLÉGUÉ: La femme de 20 ans maintient sa version

Moins de vingt-quatre heures après les faits rapportés, des enquêteurs de la CID de Vacoas ont élucidé les circonstances autour de ce qui était présenté comme un viol collectif à Vacoas en pleine journée. La victime, âgée de 20 ans, enceinte, n’a pu soutenir la pression de l’interrogatoire autour des faits et a fini par admettre que cette histoire de viol par quatre hommes dans une voiture était montée de toutes pièces.
Toutefois, hier après-midi, la victime devait réitérer sur son lit d’hôpital au Mauricien que « finn ena viol ». A ce moment précis, une sentinelle de la police était à côté vu que depuis la mi-journée, elle a été placée en état d’arrestation. Elle n’a pas été en mesure d’en dire plus sur ce qui, maintient-elle, est un viol collectif après un kidnapping à Vacoas en pleine journée jeudi.
Aussitôt sa décharge du Princess Margaret Orthopaedic Centre (PMOC), la victime sera traduite devant la Bail and Remand Court (BRC) de Port-Louis, probablement ce matin. Elle sera inculpée du délit provisoire de « causing public mischief ».
Dans un premier temps, jeudi, cette jeune femme avait affirmé à la police qu’elle avait été victime d’un viol collectif commis par deux des quatre hommes l’ayant enlevée. Dans sa version des faits à la police, elle avait ajouté qu’elle avait été victime d’un kidnapping par des occupants d’une voiture de couleur noire.
Dans  sa déposition à la police, elle avait déclaré qu’elle venait de s’acquitter de sa facture d’eau et se trouvait à proximité du bureau du Central Electricity Board de Vacoas  lorsqu’une voiture s’est immobilisée à sa hauteur. Un homme se trouvant à l’arrière de la voiture l’a attirée de force en l’agrippant par le bras droit. Quatre hommes se trouvaient  dans la voiture, deux à l’arrière, le
conducteur et un autre à l’avant. Ces derniers l’auraient emmenée dans un endroit isolé pour abuser d’elle, avant de l’abandonner à la rue Sadally.
Quand la victime s’était présentée à la police, elle avait physiquement et psychologiquement l’air d’être victime d’une agression sexuelle. Mais cette mise en scène ne devait pas tenir longtemps face aux questions des enquêteurs de la police hier matin. Selon la police, elle devait finir par avouer qu’elle a fabulé cette histoire pour justifier son retard auprès de son mari suite à une escapade. L’examen médical pratiqué par le Chief Police Medical Officer, Dr
Sudesh Kumar Gungadin, a confirmé la possibilité de relations sexuelles récentes.
L’enquête de la police se poursuit.

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