ACTE DE VANDALISME : Bénéfice du doute à trois accusées

La Senior District Magistrate Meenakshi Gayan-Jaulimsing, siégeant en Cour de Rose-Hill, a accordé le bénéfice du doute à trois femmes, issues de la même famille, qui avaient été accusées d’acte de vandalisme sur la voiture de leur voisin. La victime présumée, dit-elle, avait donné en Cour une version différente que celle donnée à la police, et d’autre part les accusées ne pouvaient commettre cet acte vu que deux d’entre elles se trouvaient dans un poste de police au moment des faits.
La présumée victime, le voisin des trois accusées, avait déclaré dans sa plainte à la police que le 25 avril 2010, vers 20h30, il se rendait dans sa voiture pour la garer quand une des accusées serait venue vers lui et l’aurait retenu par la chemise afin que les deux autres accusées puissent lancer des pierres sur sa voiture. Ensuite, l’une d’elles aurait pris un sabre et les trois femmes auraient endommagé son pare-brise.
Pour leur défense, les trois accusées ont nié catégoriquement leur implication dans cette affaire vu que deux d’entres elles étaient au poste de police de Barkly pour demander une Form 58 au moment des faits. L’une d’elles a déclaré en Cour qu’elle était chez elle à ce moment et a vu la voiture du voisin percuter sa plus jeune soeur qui devait se rendre à l’hôpital ce jour-là.
La magistrate Gayan-Jaulimsing a pris en compte le fait qu’il n’y avait aucun témoin dans cette affaire et qu’il y a seulement les déclarations de la victime. Elle a trouvé que les accusées ont un alibi considérable quand elles soulignent qu’elles étaient à un poste de police au moment des faits, ce qui a été confirmé par l’officier Boyroo. La magistrate a aussi trouvé que la victime a donné deux versions différentes. Le voisin avait indiqué en Cour que les faits se sont produits à 20 h 30 alors que dans sa déposition à la police il avait indiqué qu’ils s’étaient produits à 20 h 45. La magistrate a trouvé que la présumée victime avait tenté d’ajouter de nouveaux éléments dans sa version en cour pour discréditer les trois accusées et qu’il n’a pas réussi à donner une description claire de ce qui c’était passé le jour de l’incident.
Le Sub-Inspector Boyjoo, qui était sur les lieux pour l’inspection, avait déclaré en Cour que le pare-brise était bien endommagé et qu’il y avait une pierre dans la voiture mais contrairement à la version de la présumée victime, il n’y avait pas de sabre ni des pierres trouvés près de la voiture. Dans son jugement, la magistrate a pris en considération tous ces points et a décidé d’accorder le bénéfice du doute aux trois accusées, jugeant que la présumée victime n’a pas donné de versions fiables.

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