Affabulations ou faits véridiques ?

Un bateau anglais, le Verelst, qui a fait naufrage sur les récifs en face de Poudre-d’or et a sombré dans la nuit du 24 au 25 avril 1771 aurait-il réellement eu dans ses calles des coffres contenant, entre autres objets, une forte quantité de diamants et 2 millions de florins d’or ? C’est en tout cas ce qu’affirme de manière positive sur son blog Bill Warren, un cinéaste et plongeur chasseur de trésor américain, qui a exploré l’épave du bateau en 1995.
Bill Warren soutient avoir essuyé un refus du gouvernement mauricien pour qu’il renfloue le Verelst et que, découragé, il est rentré aux Etats-Unis pour raconter sa mésaventure sur son blog. Toutefois, Martin Tibbits, un deuxième chasseur de trésor, également américain, qui a lui aussi exploré la même épave en 2007 — en plus d’avoir pu retracer le journal de bord du capitaine du Verelst — le contredit totalement en affirmant n’avoir, lui, vu ni diamants, ni florins d’or…
Le ministre des Arts et de la Culture, M. Mookheswar Choonee, qui était déjà concerné par les « révélations » de Bill Warren en 1995 a, pour sa part, reconnu que « les autorités n’avaient pas beaucoup bouger pour vérifier »…
Bill Warren traîne une réputation de personnage excentrique au niveau international que lui vaut surtout le grand défi qu’il s’est lancé de retrouver le corps du terroriste et ancien chef d’Al Quaïda, Oussama Ben Laden, que les militaires américains ont tué et jeté en mer. Les Américains ont pris soin de défalquer le cadavre de Ben Laden pour pas que sa sépulture devienne lieu de pèlerinage pour ses admirateurs, mais Bill Warren, lui, veut le retrouver et le photographier, dit-il, « justement parce que je suis un patriote américain et je veux connaître toute la vérité « . Il doute donc de l’authenticité de la mort du chef terroriste, mais, ce dont il n’en doute absolument pas, c’est qu’il y a bien trouvé des coffres qui pouvaient contenir diamants et florins d’or dans l’épave du bateau échoué à Poudre-d’Or !
Bill Warren est venu personnellement à Maurice et il soutient, qu’après trois années de plongées et de recherches, il a découvert, en février 1995, l’épave du Verelst. Selon lui, cette épave gît en dehors des brisants à une profondeur de 24 pieds (?) au Nord-Est de Maurice. Toujours selon ses dires, il avait à l’époque, « par une mer claire, trouvé 24 canons, 3 ancres, des pièces frappées en Inde portant les inscriptions « Engl. East Indies Co » et des coffres, lesquels, selon ses informations, « pouvaient contenir des diamants ».

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