AFFAIRE ALDAULT SALMINE : La famille réclame des comptes

L’Association Citoyens de l’Ouest et du Sud a réuni la presse hier autour de l’affaire Aldault Salmine. A ce jour, un millier de personnes ont signé une pétition pour témoigner de leur « indignation » quant à la manière dont ce cas a été traité. L’association évoque même la possibilité de poursuites.
Un mois s’est écoulé depuis la mort d’Aldault Salmine. Si l’autopsie a attribué son décès à une septicémie, ses parents n’arrivent toujours pas à faire leur deuil. Ces derniers estiment qu’il y a des « zones d’ombre » dans cette affaire. Afin de faire la lumière sur les circonstances entourant la mort de leur fils, la famille a été encadrée par l’ACOS, qui a fait circuler une pétition dans le Sud.
Un milliers de signatures ont été réunies jusqu’ici pour montrer leur désapprobation quant à la manière dont l’affaire aurait été traitée. La pétition sera envoyée au Premier ministre. L’ACOS souligne que les habitants de Riambel contestent la charge de « wounds and blows without intention to kill » pesant sur Hassif Boodhoo, le propriétaire d’un bungalow dans lequel Aldault Salmine avait été pris en flagrant délit de vol, estimant que celle-ci aurait dû être « wounds and Blows causing death without intention to kill ». Et Jean Noel Sandian, président de l’ACOS, de souligner : « Il y a eu mort d’homme. C’est donc sous cette charge que le prévenu aurait dû être inculpé. »
Les contestataires sont également très critiques envers les services de santé, estimant qu’Aldault Salmine « aurait pu être sauvé ». Le président de l’ACOS explique : « Le Dr Gujjalu a été formel à ce sujet. Selon lui, toute infection aurait pu être évitée, car Aldault Salmine était jeune et c’est une infection qui a conduit à sa mort. » Et de fustiger dans le même temps les services pénitenciers, se demandant « pourquoi ils n’ont pas rapporté ce cas ? ». Poursuivant, l’ACOS prévient : « La famille est disposée à donner à la police de nouveaux éléments pour l’enquête. De même, il y aura des poursuites pour négligence médicale. La famille réclame des comptes. »

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