AFFAIRE ALLAN STOCKHALL : Le Canadien fixé sur son sort à une date ultérieure

Le Canadien David Allan Stockhall, intercepté avec 989,6 g d’héroïne d’une valeur de Rs 15 M au parc Casela le 15 juillet 2009, a comparu devant les Assises pour le procès qui lui est intenté pour trafic de drogue. Après les plaidoiries et réquisitoires des avocats de la défense et de la poursuite, le juge Abdurafeek Hamuth a indiqué aux parties concernées qu’il réserve son jugement.
Lors du procès du Canadien en cour, où les enquêteurs de police et officiers de la Forensic Science Laboratory (FSL) étaient les témoins principaux, ses dépositions avaient été lues en cour. Allan Stockhall avait relaté qu’il travaillait comme consultant en affaire pour de nombreuses compagnies internationales et qu’entre le 27 juin et le 12 juillet 2009, il travaillait à Madagascar. Il avait relaté qu’après ses services, il s’était offert un séjour à Maurice pour une partie de pêche en haute mer à Grand-Baie. Il devait indiquer qu’avant son départ, un de ses partenaires d’affaires, un certain Norbert, lui avait demandé d’apporter dans ses valises un colis contenant des pierres précieuses, comme cadeau à un ami à Maurice. « J’ai pris le colis sans vraiment savoir ce qu’il y avait à l’intérieur. J’ai fait confiance à Norbert parce qu’on n’était amis », devait-il soutenir. Allan Stockhall s’était dit « choqué » et  « savait que cela ne présageait rien de bon » en s’apercevant, lors de la fouille de son sac par les policiers, qu’il y avait de la poudre à l’intérieur. Selon les détails de l’enquête, le dénommé Norbert avait été arrêté par les autorités françaises car étant recherché pour son implication dans un réseau de drogue international.
Lors des plaidoiries, Me Deepak Ruthna, l’homme de loi du Canadien, devait soutenir que les enquêteurs n’avaient pas mené à bien leur enquête car les caméras de vidéosurveillance se trouvant aux endroits où Allan Stockhall se trouvait le jour des faits allégués n’avaient pas été sécurisées. Il a aussi soutenu que son client avait été oppressé par la police et même qu’une de ses déclarations aurait pris 17 mois pour être complétée.
Me Rehnu Gowry-Bhurut, représentant la poursuite, avait quant à elle indiqué dans son réquisitoire que le comportement de l’accusé, avant que le sac contenant de la drogue ne soit fouillé, était un signe démontrant qu’il savait qu’il transportait de la drogue. La poursuite a indiqué que le Canadien, en tant qu’homme d’affaires d’expérience, intelligent et voyageur averti, n’aurait pu se faire berner de la sorte par un partenaire d’affaires en n’ayant pas vérifié le contenu du sac. Le Canadien prendra connaissance du jugement à une date ultérieure.

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