AFFAIRE AMBASSADE DE FRANCE : Les armes de Nadim Edoo pour analyses au FSL

L’enquête policière, initiée suite à des coups de feu tirés, dans la nuit de dimanche à lundi, contre l’ambassade de France et l’hôtel Le Saint-Georges à Port-Louis, semble se heurter à des difficultés préliminaires. Après l’échec des indices avec les caméras de surveillance dans les parages, la piste du contrôle des détenteurs de port d’arme s’avère assidue. Ainsi, 72 heures après, un troisième propriétaire d’armes à feu intéresse les limiers du CID de Port-Louis Sud travaillant de concert avec leurs collègues du Central CID. Nadim Edoo, 35 ans, habitant Plaine-Verte, qui a retenu les services de Me Imteeaz Mamoojee, est retourné ce matin aux Casernes centrales pour la reprise de son interrogatoire Under Warning.
Le dénommé Nadim Edoo, qui a fait parler de lui récemment avec la réouverture de l’enquête sur le triple meurtre de la rue Gorah Issac d’octobre 1996, avait été conduit au CID de Port-Louis Sud suite à une descente policière dans le contexte de cette enquête visant à faire la lumière sur les circonstances des coups de feu de la rue Saint-Georges. De ce fait, les deux armes à feu se trouvant chez lui de même qu’un véhicule lui appartenant, ont été placées sous séquestre.
Les deux armes à feu ont été envoyées au Forensic Science Laboratory pour une analyse balistique alors que le véhicule devait être examiné par les experts de la police ce matin. Nadim Edoo a été longuement entendu par les hommes du surintendant Sailesh Kumar Behary dans la soirée d’hier. Il a été autorisé à rentrer chez lui hier soir avec l’engagement de retourner ce matin.
Les enquêteurs de la police n’ont pas été convaincus compte tenu de la présence de deux balles illégales en son domicile. Il aurait prétendu que ces deux balles lui ont été données par un habitant du Nord. Mais les tentatives de la police pour entendre ce dernier dans la nuit d’hier à ce matin ont été vaines.
Avec la reprise de son interrogatoire au CID de Port-Louis Sud, ce matin, les responsables de l’enquête devront décider s’il y a matière à loger des charges provisoires sous le Firearm Act ou non..

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