AFFAIRE BRAMER BANK / BAI : Bérenger parle de “véritable tremblement de terre financier”

“Un véritable tremblement de terre financier non sans conséquences sur l’économie et les investissements étrangers”: c’est ainsi que Paul Bérenger, leader de l’opposition et du MMM, qualifie l’affaire Bramer Bank / BAI Co Ltd (Mtius) qui vient de surgir. Le chef de l’opposition rappelle avoir régulièrement évoqué le cas du groupe BAI. Il cite, notamment, une PNQ adressée en novembre 2013 à Xavier Duval, alors, “ministre des Finances de Navin Ramgoolam” quand, souligne-t-il, il existait, déjà, des indications que cette société d’assurances ne respectait pas le règlement régissant le réinvestissement dans des filiales.
Paul Bérenger qualifie de “véritable tremblement de terre financier” l’affaire Bramer Bank / BAI Co Ltd (Mtius). Le leader de l’opposition s’interroge sur le traitement différencié qu’a décidé d’accorder le gouvernement au règlement des problèmes de cette banque, d’une part, et de la société d’assurances, de l’autre.
Paul Bérenger rappelle, à cet effet, qu’alors que le permis d’opérer de la Bramer Bank a été révoqué et que cette banque est, désormais, sous la responsabilité de liquidateurs chargés de lui trouver un nouvel acquéreur, des conservateurs ont, d’autre part, été nommés dans le cas de la BAI Co Ltd (Mtius) dans le but d’essayer de sauver de la faillite cette entité.
Le chef de l’opposition enchaîne en soulignant qu’il s’est régulièrement, dans le passé, penché sur le cas du groupe BAI. Il rappelle, notamment, la PNQ qu’il avait adressée le 21 novembre 2013 à Xavier Duval, “alors ministre des Finances de Navin Ramgoolam”. C’était, souligne Paul Bérenger, pour faire suite à la mise à l’index de cette société d’assurances par le Fonds Monétaire International (FMI).
Le leader de l’opposition explique qu’il y avait déjà des indications que la BAI était en contravention d’un règlement contraignant une société d’assurances de ne pas réinvestir dans ses filiales des profits supérieurs à ce qui lui est autorisé. Il accuse le ministre des Finances d’alors d’avoir, à cette occasion, vivement défendu la BAI en évoquant, notamment, les “profits de Rs 6 milliards” qu’avait réalisés cette société.

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