AFFAIRE DENIS FINE: Curpen nie avoir commandité le meurtre de Denis Fine

Le procès intenté à Jérôme Christophe Legrand, alias Souris, Patrick Steeve Prinslet Serret, alias Polocco, et Sada Curpen pour complot dans le meurtre de Denis Fine se poursuit en Cour intermédiaire. Alors que Christophe Legrand avait indiqué dans ses déclarations à la police qu’il avait appris que c’est Sada Curpen qui avait commandité le meurtre, Sada Curpen a nié toute implication dans ses déclarations à la police.
Selon les aveux de Christophe Legrand, cousin de la victime, un certain Toto lui avait appris que c’est Sada Curpen qui avait commandité le meurtre de Denis Fine, qui se serait installé à Maurice pour contrôler le trafic de Subutex dans l’île. Des allégations que réfute Sada Curpen dans ses déclarations à la police. Ce dernier soutient aussi ne pas connaître Christophe Legrand. Lors de la séance de ce matin, les déclarations de Sada Curpen données à la Major Crime Investigation Team (MCIT) de Curepipe et à « La Bastille » en mars 2010, ont été présentées en cour. Dans ses déclarations, Sada Curpen était confronté au fait que des téléphones portables ainsi que des batteries et un chargeur avaient été saisies à la segregation unit de la prison de Beau-Bassin, où il se trouvait ainsi que neuf autres détenus. Suite aux relevés téléphoniques recueillis dans l’enquête, la police a confronté Sada Curpen au fait qu’un des téléphones portables saisi à la prison avait été utilisé pour appeler Polocco. Sada Curpen a réfuté les allégations, soutenant qu’il n’avait rien à faire avec le meurtre de Denis Fine. L’ACP Rungadoo, affecté comme commissaire adjoint de la prison de Beau-Bassin en 2010, a confirmé avoir saisi quatre téléphones portables, une batterie et un chargeur lors d’une fouille à la segregation unit de la prison. Une batterie de téléphone portable avait été saisie sur Sada Curpen. L’ACP Rungadoo a indiqué que Sada Curpen avait été placé under report après cet incident. Le témoin a ajouté qu’un jamming apparatus avait été mis en place en 2006 dans la prison pour brouiller les communications, en empêchant de recevoir ou de faire des appels avec un téléphone portable. Même s’il a indiqué que l’appareil fonctionnait, l’ACP Rungadoo a fait savoir que cet appareil ne couvrait pas tous les recoins de la prison et qu’il était possible de recevoir et de faire des appels dans certaines zones. Par ailleurs, l’ex-compagne de Polocco, Marie Christina Catherine Castor, sera appelée à témoigner dans cette affaire le 15 mai 2015.

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