AFFAIRE FAUCON FLACQ CAMP ITHIER VBC : Le bras de fer continue de plus belle

L’affaire Faucon Flacq Camp Ithier VBC continue d’alimenter la chronique au niveau du volley-ball local. Si Bharun Teeroovengadum, ancien président de l’Association mauricienne de volley-ball (AMVB), parle de « première victoire » suite à la lettre émise par le Registrar of Associations, son successeur à ce poste, Fayzal Bundhun, soutient de son côté que l’instance fédérale ne se trouve nullement dans l’illégalité. Quant à Soogum Ramkalawon, président de la formation de Camp Ithier, il avoue que son équipe fait face à certaines difficultés, vu la tournure des événements.
Bharun Teeroovengadum soutient que le Registrar of Associations lui a donné raison dans sa démarche. Il en veut pour preuve la lettre émise par cette instance sous la signature de A. Balluck, où il est stipulé que « The Camp Ithier Volley-ball Club bearing registration number 8096 had its registration cancelled and its name struck off the Register of Associations on 27 March 2008. Another association with the same name ‘Camp Ithier Volley-ball Club was registered on 16 March 2009 bearing registration number 1087 and an amendment to its rules to change the name into ‘Faucon Flacq Camp Ithier Volley-ball Club’ was registered by this office on 28 June 2010. I am hereby informing you that the Faucon Flacq Camp Ithier Volley-ball Club registration number 10787 is a different association from the defunct ‘Camp Ithier Volley-ball Club’ with registration number 8096 ». Cette lettre est également adressée au secrétaire permanent du ministère de la Jeunesse et des Sports.
Considérant avoir obtenu gain de cause, Bharun Teeroovengadum ne compte donc pas lâcher le morceau. Après une déposition au CCID en avril dernier, il compte de nouveau solliciter le Registrar of Associations et le ministère de la Jeunesse et des Sports. « Des actions devront être entreprises contre le Faucon Flacq Camp Ithier VBC et son président qui siège au sein de l’AMVB. La police devra poursuivre son enquête, alors que je suis disposé à aller jusqu’au bout dans ma démarche », avance-t-il. L’ancien président de l’AMVB persiste à croire que l’équipe de l’Est ne peut évoluer en première division nationale.
Reste que Soogum Ramkalawon maintient haut et fort que son équipe se trouve en règle. « Nous avons des preuves que nous n’avons enfreint aucun règlement. Nous avons certes changé de nom, mais nous avons obtenu l’autorisation de la fédération. En nous réaffiliant, nous avons soumis les documents appropriés », laisse-t-il entendre. Selon le président du Faucon Flacq Camp Ithier VBC, cet acharnement de Bharun Teeroovengadum découle « de sérieux accrochages » au sein du comité directeur. « La situation actuelle place mon équipe en sérieuse difficulté, surtout dans nos démarches auprès des commanditaires. Nous n’hésiterons pas à faire une déposition à la police », fait-il ressortir.
Le fait que Soogum Ramkalawon ait demandé la présentation du bilan financier de la Coupe des clubs champions de la zone 7 en mars de l’année dernière à Bharun Teeroovengadum, alors président, aurait-il créé cette situation actuelle ? Fayzal Bundhun partage son avis, tout en affirmant que son prédécesseur était au courant d’une première lettre émise par le Registrar of Associations depuis le 21 mars de l’année dernière. La question posée demeure pourquoi il a attendu sa démission pour rendre public ce qu’il connaissait depuis neuf mois déjà.
« La présente lettre du Registrar n’avance à aucun moment que nous sommes dans l’illégalité », affirme-t-il. Et ce, tout en mentionnant le cas du Triveni, qui a changé d’appellation pour être connu comme le Sunset Club dans les années 1990, sans que cela ne pose problème. Il s’étonne également du fait que Bharun Teeroovengadum n’ait pas tenu des assemblées générales annuelles en 2013 et 2014, et qu’il était absent lors de la dernière AG annuelle. Et de mentionner que la dernière AG a avalisé à l’unanimité la légitimité du Faucon Flacq Camp Ithier VBC.
Quoi qu’il en soit, cette affaire est loin de connaître son dénouement, même si l’AMVB considère que l’affaire est close. Toutefois, aurait-elle dû surgir alors que les Jeux des îles approchent à grands pas ?

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