AFFAIRE HARTE: Discussions poursuite/défense sur de nouveaux éléments

A l’appel du procès dans l’affaire Harte, qui se tient en Cour d’assises devant le juge Prithiviraj Fekna, Me Rama Valayden, Leading Counsel de l’accusé N°2, Sandip Moneea, a fait une requête au juge, à l’effet que les travaux du procès soient ajournés à demain matin. Il a expliqué qu’il est en possession d’un film et que ses confrères de la poursuite ont remis à la défense une copie d’un autre film. Les deux parties doivent avoir des discussions après avoir visionné celui de la défense, pour savoir s’il y a lieu d’en appeler au DPP pour qu’il décide de la suite des travaux.
Présentant sa demande au juge, Me Valayden a déclaré que « we need to have discussions with the Prosecution ». Il a insisté sur l’aspect exceptionnel de sa requête. Intervenant au nom de l’accusation, Me Mehdi Manrakhan a dit qu’il est d’accord avec la proposition de Me Valayden. Le juge a alors donné son aval pour que les travaux reprennent demain matin. Avant de lever la séance, le juge a demandé à l’ACP Yousouf Soopun, qui, en sa capacité de chef de la MCIT, a supervisé l’enquête menée par son équipe de limiers, et au Dr Sudesh Kumar Gungadin, le Principal Police Medical Officer, qui a pratiqué l’autopsie du cadavre de Michaela Harte et examiné les accusés, de revenir demain matin.
Hier après-midi, l’ACP Soopun, dont le contre-interrogatoire s’est poursuivi, a fait ressortir que la ceinture trouvée par le SOCO dans la chambre ne nécessitait pas d’être examinée de manière approfondie, étant donné que l’autopsie a indiqué que la victime a subi une compression du cou. Il a ajouté que le rapport du Dr Gungadin ne fait pas état d’une ligature.
Aux questions de Me Valayden, le témoin est revenu sur le constat qu’il a fait, concernant l’attitude de la direction du Legends vis-à-vis des enquêteurs. « It is infortunate to have to it in Court here that the Management of the hotel was not cooperative with the Police. They reserved all the informations for the defence », devait-il lâcher.
Il était interrogé sur les résidents de l’hôtel que les enquêteurs ont rencontrés. Il a précisé que la police a parlé à ceux qui étaient hébergés dans des chambres voisines à la 1025, celle qu’occupaient les McAreavey. La police a enregistré la déposition d’un ressortissant indien, étant donné qu’il avait voyagé sur le même vol que le couple irlandais, et qu’il est descendu dans le même établissement hôtelier. Mais dans sa déposition il a fait comprendre qu’il n’a aucun lien avec les McAreavey.

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