AFFAIRE HARTE: Le PS Ramasawmy explique le « mystère » des biscuits

Le sergent Ramasawmy, de la CID de Piton, a expliqué ce matin comment des boîtes de biscuits ont été photographiées alors qu’elles se trouvaient sur la table de la chambre N°1025 que le couple John et Michaëla McAreavey occupait pour sa lune de miel à Maurice.
L’enquêteur, appelé à la barre des témoins par Me Nataraj Muneesamy, un des avocats de la poursuite, a déclaré à la Cour qu’il s’était rendu sur le site du crime le 12 janvier 2011 — soit deux jours après l’assassinat de la jeune femme — accompagné entre autres d’un photographe de la police, le constable Jeewooth.
Le sergent Ramasawmy a indiqué qu’il a vu des boîtes de biscuits placées d’une façon désordonnée dans un tiroir (drawer). Ayant obtenu l’autorisation du Detective Constable Hurgobin, le témoin, poursuivant son récit, a retiré un certain nombre de boîtes pour les ranger sur la table, afin de mieux distinguer la marque des biscuits. Puis, il a donné des instructions au PC Jeewooth de prendre des photos.
Cette visite sur les lieux du crime s’est déroulée en présence de l’époux de la victime, John McAreavey. Le Detective Constable Hurgobin a identifié les lieux où des photos et des mesures devaient être prises par le SOCO. Entre autres photos sur lesquelles il a fourni des explications dans une déposition inscrite au dossier de l’enquête le 21 mars 2011, l’on peut voir une vue de la chambre 1025, la porte d’entrée principale, John McAreavey montrant de sa main droite l’endroit où il a vu le corps de sa femme, et de sa main gauche le lieu où il l’a placée par la suite. Sur d’autres photos — huit ont été prises au total — il y a les biscuits sur la table et dans le tiroir, ainsi que dans la baignoire.
L’enquêteur a déclaré qu’il a pris note des dépositions de John McAreavey et des membres du personnel de l’hôtel Legends. À des questions de Me Sanjeev Teeluckdharry, avocat de l’accusé N°1 Avinash Treebhoowoon, le sergent Ramasawmy a reconnu que cette affaire constituait pour la police un high profile case, de sorte que plusieurs unités de la force policière mauricienne se sont vues concernées.
Toujours au cours de son contre-interrogatoire par Me Teeluckdharry, le témoin a affirmé avoir consigné une déposition au poste de Line Barracks le 13 janvier 2011, dans laquelle il a indiqué avoir remis à John McAreavey des objets personnels, notamment un livre intitulé Ultimate Sex Guide, ainsi qu’un laptop et deux Iphones. L’avocat a voulu savoir si ces appareils de télécommunications ont été examinés par l’IT Unit de la police, à quoi le témoin a répondu qu’il ne sait pas. D’autres questions entourant cet aspect ont fait l’objet d’objections de la part de Me Mehdi Manrakhan, qui dirige l’équipe d’avocats de la poursuite.

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