Affaire Sumputh : des enquêteurs de l’ICAC au ministère du Tourisme

  • La version du ministre Gayan au sujet des “adverse comments” dans le rapport du FFC sur Vijaya Sumputh, dernière étape avant l’Office du DPP

En cette période précédant la dissolution de l’Assemblée nationale en vue des prochaines élections générales, le volet Anil Gayan dans l’enquête de l’Independent Commission against Corruption (ICAC) au sujet de Vijaya Sumputh remonte à la surface. Ainsi, des recoupements d’information au ministère du Tourisme indiquent qu’à la fin de la semaine dernière, une escouade d’enquêteurs de l’ICAC avait été vue au ministère concerné sans que le moindre détail n’ait transpiré sur les raisons de leur présence.

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Tout semble indiquer que la version “under warning” du ministre Gayan, alors qu’il était à la Santé, s’avère être le “missing link” dans l’enquête de l’ICAC au sujet de la révision salariale à Rs 323 200 par mois pour Vijaya Sumputh en tant que Chief Executive du Trust Fund for Specialised Medical Care. C’est la conclusion tirée après la récente déclaration publique du directeur général de l’ICAC, Navin Beekarry, à ce sujet.

Des sources non officielles avancent que le rapport du Fact-Finding Committee, présidé par Lutchmeeparsad Aujayeb, Assistant Solicitor General, comprend des “adverse comments” sur Anil Gayan en tant que ministre de la Santé dans cette affaire impliquant celle qui est considérée comme étant très proche du principal lieutenant du Deputy Prime Minister et leader du Muvman Liberater, Ivan Collendavelloo.

À la fin de la semaine dernière, il était question que le ministre Gayan soit entendu “under warning” dans les premiers jours d’octobre. Mais à ce jour, toutes les tentatives pour obtenir confirmation officielle de ce développement ont été vaines avant que le dossier à charge de Vijaya Sumputh soit transmis au DPP’s Office.
Par contre, celui de Choomka, ancienne directrice de l’Independent Broadcasting Authority, avec des recommandations accablantes soutenant les conclusions de l’autre Fact-Finding Committee, est déjà à l’étude par les légistes du State Law Office en vue de décider de la marche à suivre devant les instances judiciaires compétentes.

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